Souvenirs pieux

par

Octave Pirmez

Ce cousin de Marguerite Yourcenar occupe une place certaine dans l'histoire de la littérature belge. Cet écrivain wallon écrivit toute son œuvre en français et fut l’un des premiers poètes et essayistes belges. C'était un poète délicat et proche de la nature, qui aimait par-dessus tout se promener dans ses domaines – c'était un riche propriétaire terrien. La souffrance des animaux le laisse pourtant assez indifférent : il aime à apprivoiser les animaux sauvages, c'est-à-dire qu'il les encage.

Il mena une existence paisible, voyageant en Italie et en Grèce pour revenir certes ébloui par les splendeurs de l'Antiquité mais toujours plus attaché à sa propre terre. Marguerite Yourcenar le cite : « Que le sol du Midi me parait pauvre !… J'aime l'épaisseur, l'humidité, le demi-jour d'une forêt vigoureuse. » Marguerite le cite d’ailleurs beaucoup, et reconstruit pour son lecteur le portrait d'un écrivain à travers ce qu'il a révélé de lui-même dans son oeuvre.

Cet homme d'une culture littéraire prodigieuse – « c'était un lettré comme on n'en fait plus » – eut deux grandes passions : la littérature et son frère, Fernand, dit Rémo.

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