Zazie dans le métro

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L'utilisation du langage selon Queneau

La langue de Zazie dans le métro relève à la fois de l’argot des années 1950 que Queneau consigne dans son œuvre et de la conception théorique du langage qu’il se faisait. Dès le premier mot « Doukipudonktant », on peut constater l’utilisation ironique du langage qui se développera tout au fil du roman, entre langage familier, orthographe burlesque, jeux de mots, syntaxe populaire et autres néologismes, passant notamment par plusieurs mots-valises.

Queneau utilise le néo-français dans son œuvre. Selon lui, il s’agit de la langue parlée par les Français, mais qui n’a jamais été retranscrite sur le papier, jusqu’à la parution de son roman.

La présence de l’argot est indéniable : au-delà des “bigophone”, “coinstot” ou “vous m’emmerdez”, la langue de Queneau emploie aussi de nombreuses tournures syntaxiques populaires comme les redoublements de pronom relatif (“pourquoi qu’on“) ou les reprises adverbiales (“c’est-y pas“). La langue parlée entre donc dans le roman, et d’abord dans les dialogues, dans la bouche des personnages. Ainsi, Zazie se fait-elle le chantre de ce langage vulgaire, imagé, argotique, à tel

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