Affaire Calas

VOLTAIRE (1694 - 1778) TRAITE SUR LA TOLERANCE (1763) Table des matières Traité sur la Tolérance, à l’occasion de la mort de Jean Calas Chapitre I, Histoire abrégée de la mort de Jean Calas Chapitre II, Conséquences du supplice de Jean Calas Chapitre III, Idée de la Réforme du XVIe siècle Chapitre IV, Si la tolérance est dangereuse, et chez quels peuples elle est permise Chapitre V, Comment la tolérance peut être admise Chapitre VI, Si l’intolérance est de droit naturel et de droit humain Chapitre

de ce qui n’es point » - « On commence par faire des livres, et puis on consulta l’orfèvre ». Notion dégagée : cause / fait / faux, vrai, vraisemblable.  Voltaire : Traité sur la tolérance (1763) -« Réhabilitation de Jean Calas, protestant accusé d’avoir tué son fils pour l’empêcher de se convertir au catholicisme ». - « Le traité sur la tolérance est une arme contre cette lutte pour la justice ». - « Réparer une erreur judiciaire ». - « Plaidoyer en faveur de la tolérance

Le Traité sur la tolérance est une œuvre de Voltaire publiée en 1763. Ce texte a été écrit après l’injustice subie par Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour le meurtre de son fils, qui s'est converti au catholicisme, afin de le réhabiliter. Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites où il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un

Français ) Texte Voltaire : Traité sur la Tolérance. ( Première S – Intellego.fr ) ✖ Voltaire : Traité sur la Tolérance. ✖ Montesquieu : De l'esprit des Lois. Conçu initialement pour réparer l’erreur judiciaire à l’origine de l’affaire Calas, cet ouvrage acquiert progressivement une portée universelle, devenant un plaidoyer en faveur de la tolérance. Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps :

L'affaire Calas En octobre 1761, Pierre Calas, fils de Jean Calas négociant protestant, découvre le corps de son fils mort sur le sol de leur maison. Le père dissimule le suicide en meurtre car a cette époque, le suicide est considéré comme un déshonneur et il ne pourra donc pas être enterré religieusement.Dans un climat de fanatisme et d’intolérance religieuse, la rumeur enflamme la cité de Toulouse, Jean Calas aurai commis l' étranglement de son fil. la thèse du meurtre familial s'impose: «Pour

paragraphe devient compréhensible si on le place historiquement. Le cas de Jean Calas avait passionné Voltaire extrêmement. Comme les autres philosophes de Lumières, il était un ferme défenseur de la justice et de l’égalité devant la loi (« entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi »). En plus, l’histoire nous montre que Voltaire, ex post, a pu changer le verdict de culpabilité de Jean Calas pour celui d’innocence. Symboliquement, on peut interpréter le pouvoir

Voltaire se bat contre ces injustices et ces intolérances au nom d'une lutte contre l'Infâme. Lors de son combat, il aurait défendu Jean Calas, un homme accusé du meurtre de son fils sans aucune preuve valable. C'est l'affaire Calas qui inspira le Traité sur la Tolérance à l'écrivain, d'ailleurs intitulé Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas. Nous nous intéressons plus particulièrement à un extrait de cette œuvre: la Prière à Dieu. Nous nous demandons comment Voltaire à travers

La famille Calas habitait au 16, rue des Filatiers (aujourd'hui n° 50) à Toulouse. Le 13 octobre 1761, le fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé pendu dans la boutique familiale, à la poignée d'une porte. Meurtre ou suicide ? Toujours est-il que les Calas (le père Jean et le frère cadet en particulier) sont accusés du meurtre alors que ceux-ci prétendent avoir détaché Marc-Antoine pour que ce dernier ne subisse pas le traitement alors infligé aux suicidés. Mais les Calas, de confession protestante

discours d’un inquisiteur (en rapport direct avec l’affaire Calas). Voltaire écrit au conditionnel, ce qui confère au texte une certaine irréalité. Le texte est une fiction qui implique la vérité et l’ironie. Le traité sur la tolérance dénonce l’intolérance religieuse due à la révocation de l’édit de Nantes et démontre l’incapacité des différents personnages à s’entendre. Il relativise les jugements. Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir « assassiné

certainement fait ces choix pour dénoncer la façon avec laquelle la justice était exercée à son époque, il l’a d’ailleurs aussi fait dans des œuvres telle que son « Traité sur la tolérance » dans laquelle il enquête et démontre l’innocence de Jean Calas uniquement par un raisonnement logique. De plus on remarque que les juges sont clairement intéressés par l’argent, malgré le fait que le roi ai fait rembourser l’amande de Zadig : quatre cent onces d’or, ce dernier est contraint de payer de gros frais