Anticommunisme

l'endroit de l'ancien régime canadien-français, c'est bien la valorisation de l'organisation étatique. Face au retranchement d'une société traditionnelle, à une doctrine ecclésiastique toute empreinte de méfiance quant au contrôle étatique, à un anticommunisme sommaire qui faisait craindre le totalitarisme à chaque fois qu'on parlait d'éducation obligatoire, de sécurité sociale ou de planification économique, l'intelligentsia canadienne-française néo-libérale reprenait inlassablement le même thème.

vivre sous la dictature, dans un pays "indépendant" et paradoxalement démuni de toute liberté d’action ou d’expression. De plus les écrivains de cette génération ont souvent été communistes, alors que leur patrie penchait vers le maccarthisme (anticommunisme). C’est pour cette raison et bien d’autres qu’ils ont choisi l’Europe comme terre d’accueil ; de même ils ont vécu l’invasion américaine en Haïti de 1915 à 1934 et le choc causé par l’occupation. Une autre raison qui pourrait justifier le choix

conquérir l’usine « Barricades ». b. Cette résistance est due au patriotisme des Russes qui défendent leur terre et leur patrie. Ils ne veulent pas non plus tomber dans les mains des Allemands qui leur vouent une haine féroce, par racisme et par anticommunisme. Mais, surtout, les commissaires politiques leur ont ordonné de « résister jusqu’à la mort ». Celui qui recule ou cède du terrain est considéré comme un traître à la patrie et fusillé (voir le décret de Staline). Dans ces conditions, il faut

l’Espagne dans les intérêts stratégiques américains: « España forma parte de Europa occidental y no debe mantenerse permanentemente aislada sin relaciones normales en esta zona» 51 . Cette coïncidence en politique extérieure- sur la base d’un anticommunisme partagé et face à la bouleversante expansion de la Chine et de la Corée- entre les intérêts américains et espagnols reçoit sa dernière impulsion sous la forme de deux changements politiques internes. D’une part, le 19 juillet 1951, Franco remanie

et hostile à tout réarmement, il se prononce en faveur d’une défense nationale mais souligne que la République fédérale « ne doit ni produire ni utiliser des armes atomiques ». Enfin, pour mieux séduire l’électorat chrétien, le SPD affiche son anticommunisme et « renonce à la séparation de l’Église et de l’État ». La presse française, y compris Le Monde, traite avec discrétion Bad-Godesberg. « On a voulu présenter ce congrès doctrinal comme celui de la rupture avec l’idéologie marxiste, écrit l’envoyé

bombe atomique à l'U.R.S.S.  Crédits: Erich Lessing/ AKG Consulter En effet, les difficultés ne cessent de surgir : être la plus grande puissance du monde ne va pas sans entraîner les États-Unis plus loin qu'ils ne le voudraient, au nom d'un anticommunisme obsessionnel. Qui plus est, ils n'en finissent pas de régler leurs propres problèmes. À peine la guerre de Corée se termine-t-elle (54 000 morts américains et plus d'un demi-million de morts coréens) avec l'armistice de Panmunjom (27 juill. 1953)

pas à ses intentions politiques ou à l’identité de ses membres. On s’attache plutôt à la détermination structurelle de nature économique. L’entreprise médiatique est appréhendée en fonction de la dynamique globale qui prévaut dans 19. Cet anticommunisme a cependant été réduit après la chute du mur de Berlin. © 2003 – Presses de l’Université du Québec © 2003 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le boul. 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 Tél. : : (418) 657-4399

et au racisme du Ku-Klux-Klan.Le doc. 2 : Affiche du mouvement anticommuniste « Paix et Liberté » (mouvement animé par le député radical Jean-Paul David, dont l’activité est favorisée par les gouvernements de « Troisième Force », unis dans un anticommunisme légitimé par la persistance du danger extérieur) présente une URSS menée au knout par Staline, chaque réalisation ou activité proposée illustrant une des facettes de la dictature stalinienne : l’embrigadement de la population (« éducation »