Antimilitarisme

l’histoire de la troisième République. On y dénonce la démocratie (le parlement), les partis qui l’ont incarnée (le radicalisme), les structures qui l’ont soutenue (franc-maçonnerie), les maux que son laxisme a enfantés (paresse, corruption, antimilitarisme …), les groupes ou partis qui ont profité de sa faiblesse (juiverie, communisme). Vichy devra s’appuyer sur les forces saines du pays (paysans et artisans), sur les structures nouvelles mises en place par le régime (légion) dans le respect 125

sa société le voue. Il ne saurait se soustraire à cette obligation sous peine de déchoir. Ce faisant, il encourt la sentence d’excommunication. Son refus de suivre les apologistes d’une guerre patriotique lui vaut la haine. Au surplus, son antimilitarisme s’apparente à une félonie. Désireux de l’envoyer à la guillotine, le camp de la guerre l’accuse d’entretenir des intelligences avec les puissances ennemies. C’est dire que, dans cette perspective, le pacifisme est assimilable à un crime odieux