Baleinière

entendre, maître Land, répondis-je d’un ton peu convaincu. – Que je l’approche à quatre longueurs de harpon, riposta le Canadien, et il faudra bien qu’il m’écoute ! – Mais pour l’approcher, reprit le commandant, je devrai mettre une baleinière à votre disposition ? – Sans doute, monsieur. – Ce sera jouer la vie de mes hommes ? – Et la mienne ! » répondit simplement le harponneur. Vers deux heures du matin le foyer lumineux reparut, non moins intense, à

à vous entendre, maître Land, répondis-je d’un ton peu convaincu. – Que je l’approche à quatre longueurs de harpon, riposta le Canadien, et il faudra bien qu’il m’écoute ! – Mais pour l’approcher, reprit le commandant, je devrai mettre une baleinière à votre disposition ? – Sans doute, monsieur. – Ce sera jouer la vie de mes hommes ? – Et la harponneur. mienne ! » répondit simplement le Vers deux heures du matin, le foyer lumineux reparut, non moins intense, à cinq milles

vous entendre, maître Land, répondis-je d’un ton peu convaincu. – Que je l’approche à quatre longueurs de harpon, riposta le Canadien, et il faudra bien qu’il m’écoute ! – Mais pour l’approcher, reprit le commandant, je devrai mettre une baleinière à votre disposition ? – Sans doute, monsieur. – Ce sera jouer la vie de mes hommes ? – Et la mienne ! » répondit simplement le harponneur. Vers deux heures du matin, le foyer lumineux reparut, non moins intense, à cinq milles au vent de

décembre 1946 118 - ou encore la convention sur la protection des oiseaux utiles à l’agriculture, signée à Paris le 19 mars 1902. C’est la même logique qui prévaut aujourd’hui lorsque les organisations internationales (notamment la Commission baleinière internationale) ou régionales (l’Union européenne) fixent des quotas annuels de capture de poissons ou de mammifères marins. Axé à l’origine sur le partage de la ressource entre différents Etats, le droit international de l’environnement a évolué

Étude 1). Le capitaine Jean-Baptiste Marchand est chargé de conduire la mission avec 8 officiers et 154 tirailleurs sénégalais chargés du portage. Pour atteindre le Nil, Marchand choisit la voie fluviale. Il réquisitionne le Faidherbe en plus des baleinières et des pirogues locales qu’on met à sa disposition. Le convoi rassemble alors 175 pirogues et 2200 rameurs ; il avance de 35 km par jour. Le fleuve fait 300 mètres de large avec des rapides et des chutes, donc des ruptures de charge. Un des officiers