Bosniaques

sombrer dans une sanglante guerre civile. • Le conflit est particulièrement dramatique en Bosnie-Herzégovine, dont l'indépendance a été reconnue par l'ONU en 1992, mais où les Serbes engagent une véritable politique d'épuration ethnique contre les Bosniaques. Les civils sont également bombardés par l'artillerie et tués dans la rue par des snipers qui font régner la terreur. Le calvaire des 400 000 habitants de la ville va durer quatre ans. • Cet épisode montre les limites du pouvoir de l'ONU : les casques

manière marginale, être chrétiens, agnostiques, etc. Parallèlement, des musulmans français peuvent avoir des origines non arabes : convertis, Turcs (nationalité) (environ 360 000), Berbères (environ 2 millions), Iraniens, Kurdes, Maliens, Sénégalais, Bosniaques, Albanais etc. L'État français ne reconnaît pas légalement les origines ethniques et religieuses (à l'exception du cas particulier des harkis) mais, devant la carence d'interlocuteurs privilégiés, dans les dernières années, les gouvernements successifs

oublier le mot qui est à son origine. Exemple : „Jobard“ a donné „barjo“ : les jeunes gens qui entendent aujourd'hui „jobard“ y verraient un verlan de barjo. d. D'autres phénomènes similaires Vesre en espagnol (Argentine et Uruguay) Šatrovački en bosniaque, croate, macédonien, serbe Lunfardo en espagnol (Argentine et Uruguay) 13 Bibliographie Cordellier, Serge et Netter, Sarah. 2003. L'état de la France - Un panorama unique et complet de la France. 15. Paris : Éditions La Découverte, 2003

qui fondent nos démocraties, sont aujourd'hui bafouées en Europe même, sous nos yeux, par les adeptes de la "purification ethnique" » : Jacques Chirac inscrit son discours dans l’actualité, en l’occurrence la guerre en ex-Yougoslavie où Serbes et Bosniaques s’affrontent sur fond de guerre ethnique (cf Srebrenica, Sarajevo). Ce procédé inscrit sa démarche dans le fil de l’histoire et lui confère ainsi plus de poids et de légitimité : présent et passé se font écho.

et ethnies L’identité nationale constitue un imaginaire et une stratégie politique, aussi bien lorsqu'elle est brandie en France contre la mondialisation et le cosmopolitisme que lorsqu'elle sert de couverture idéologique aux chefs de guerre bosniaques, afghans ou congolais. Dans de nombreuses régions du monde, l'appartenance ethnique ou nationale fait partie des ressources que des formations politiques utilisent pour conquérir le pouvoir. Cela est également vrai en Europe occidentale, où la société

parfois amenés à qualifier des massacres de moments génocidaires car ils traitent les évènements pris isolément et non pas d’une manière globale. Le massacre de Srebrenica a par exemple été qualifié d’ « acte de génocide contre une partie du groupe bosniaque musulman ». La doctrine se prononce également sur cette notion et certains voudraient également introduire dans la définition la destruction sociale et culturelle d’un groupe. Ce terme, délicat de part son sens même, est donc sujet à différentes

présentes dans cette région : « les relations entre les divers Etats balkaniques devront être définies à l’amiable, sur les conseils des Puissances et en fonction des nationalités établies historiquement » (l.48). Ici, Wilson pense notamment aux bosniaques, aux slovaques, aux slovènes, aux tchèques et aux polonais. La Bosnie-Herzégovine, si elle dispose d’un territoire, est sous l’emprise de l’Autriche-Hongrie. En revanche, les autres nationalités font partie de l’Autriche-Hongrie ou de l’Allemagne

14.5% (hommes 103 790 ; femmes 177 193) Croissance démographique : + 1,4% Fête nationale : 25 juin, célébration de l’indépendance du pays Communautés ethniques : - Slovènes 83 % - Serbes 2 % (Annexes 10 et 11) - Croates 1,8 % - Bosniaques et musulmans 1,6 % - Autres : Hongrois, Albanais, Italiens,… La Slovénie est donc un pays en développement, avec une population assez jeune et essentiellement originaire du pays. La langue officielle est le Slovène mais on peut bien entendu y


passés
à
l’Islam,
constituaient
une
caste
 militaire
où
ils
se
considéraient
comme
des
Bey,
propriétaires
de
leurs
terres
et
des
 paysans.
Les
européens
décrivaient
la
paysannerie
de
Bosnie
comme
la
plus
pauvre
et
la
 plus
opprimée
des
Balkans.
Les
beys
bosniaques
étaient
devenus
plus
fondamentalistes
 que
le
sultan.
Lors
de
la
période
des
réformes,
ils
s’opposèrent
par
la
force
à
Istanbul,
 déclarant
même
la
guerre
sainte
au
sultan.
Durant
plus
de
dix
ans,
la
Bosnie
vécu
en
état
 de
guerres
larvée.
En
1850

Bosnie, les accords de Dayton avaient bâti, sur la base de l’intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine, une série d’entités politiques bizarres, ni tout à fait souveraines ni totalement inexistantes, à base des 3 républiques croate, serbe et bosniaque qui sont, tel le mystère de la Trinité et pour reprendre la formule d’Alain Joxe, une et trois à la fois. Ces évolutions du système international – corollaires de la difficile mais non moins réelle émergence d’une justice pénale internationale –