Cap de la Hève

Sur sa droite, au-dessus de Sainte-Adresse, les deux phares électriques du cap de la Hève, semblables à deux cyclopes monstrueux et jumeaux, jetaient sur la mer leurs longs et puissants retards. Partis des deux foyers voisins, les deux rayons parallèles, pareils aux queues géantes de deux comètes, descendaient, suivant une pente droite et démesurée, du sommet de la côte au fond de l'horizon. Puis sur les deux jetées, deux autres feux, enfants de ces colosses, indiquaient l'entrée du Havre ; et là-bas

pointe Sud-Ouest du Pays de Caux. Elle est la plus grande ville du Pays de Caux. Elle se trouve sur le littoral Ouest de la Manche et sur la rive droite de l'estuaire de la Seine. La ville se délimite aussi au Nord par une falaise ainsi que le cap de la Hève. Située en face d'Honfleur, elle en est cependant coupée par la Seine qui pose une frontière naturelle entre Haute et Basse-Normandie, frontière dépassée depuis l'inauguration du Pont de Normandie en 1995, offrant alors la possibilité de rejoindre

Extrait Pierre et Jean Sur sa droite, au-dessus de Sainte-Adresse, les deux phares électriques du cap de la Hève, semblables à deux cyclopes monstrueux et jumeaux, jetaient sur la mer leurs longs et puissants regards. Partis des deux foyers voisins, les deux rayons parallèles, pareils aux queues géantes de deux comètes, descendaient, suivant une pente droite et démesurée, du sommet de la côte au fond de l’horizon. Puis sur les deux jetées, deux autres feux, enfants de ces colosses, indiquaient

entre les deux côtes via l’œuvre de la nature et la main de l’homme pour les différencier et montrer l’originalité des côtes seinomarines. Introduction La Côte d’Albâtre s’étend sur environ 130km de long et se situe entre Le Tréport et le Cap de la Hève. La côte doit son nom à la blancheur de ses falaises pouvant atteindre jusqu’à 120 mètres de haut et sont bordées de plages de galets. Depuis les années 50, les activités de la côte d’Albâtre ont évolués ; auparavant la pêche était dominante

repérer dans ces lieux qu'il connait bien, et de retrouver tous les repères géographiques qu'il évoque dans la description de ce qu'il voit B) L'ombre 1) Ce tableau réaliste a toutefois une dimension fantastique. Les deux phares du cap de la Hève sont ici comparés a des "cyclopes monstrueux et jumeaux" (l. 5), a des "colosses" (l.13). Tous les phares du textes sont d'ailleurs comparés aux "yeux des ports" (l.17), qui guettent une "mer obscure" (l.18). Toutes ces allusions fantastiques

utilisé ex : “on le prenait” l.20 => texte essentiellement narratif on remarque qu’il présente peu d’actions => beaucoup de repères spatiaux lieux qui ont vraiment existés pour plus de Réalisme -> toponymes universels ex : “Sainte-Adresse” l.1, “cap de la Hève” l.2, “Havre” l.10, “Seine” l.11, “Trouville” l.17 , “Honfleur” l.18, “la rivière de Pont-Audemer” l.18, “Etouville” l.20, “Rouen” l.21 ... scène réaliste qui est perçue par Pierre B. Une scène vue par Pierre => focalisation interne verbes de

réaliste car Maupassant a vécu au Havre et connait parfaitement à la fois la côte normande et le milieu marin. L’histoire se passe en 1885. C’est une scène en temps réel. La description du paysage met en avant une réalité, les lieux tels que le cap de la Hève et les paysages « les falaises » existent vraiment. La description naturaliste des détails presque dégoutants ne sont pas épargnés au lecteur : « palpitait », « d’écailles gluantes et de nageoires soulevées », « bâillements dans l’air mortel »

1), "tout près de lui" (l. 41) • Verbe de perception, "il vit" (l. 44) 2. Structure ⋄ le personnage fait le tour de la situation • Relevé de la toponymie : NORD OUEST ® "Sainte-Adresse" (l. 2) ® "cap de la Hève" (l. 2-3) ® "les deux jetées" du Havre (l. 9) ® (…) ® "Etouville" (l. 22) ® "Rouen" (l. 23) ® SUD EST ⋄ Le personnage effectue un tour sur lui-même pour observer le

réaliste est renforcé par les noms des lieux mais aussi par les évocations architecturales. Dans l'extrait "Deux cyclopes monstrueux" de Pierre et Jean écrit par Balzac, les éléments spatiaux sont les seuls traits réalistes explicites. On trouve le "cap de la Hève", "l'entrée du Havre" ou encore "l'autre côté de la Seine". La encore, les noms des lieux sont nombreux. En outre, des indicateurs temporels démontrent aussi le réalisme d'un roman. En reprenant Pierre et Jean, on relève des adverbes ou des locutions

propositions. Sa position en début de phrase rappelle que ce passage est un prolongement de l'incipit et résume les faits précédents. Nous y retrouvons le cadre spatio temporel décrit précédemment ( « mardi suivant, sous les rochers blancs du cap de la Hève, jusqu'à midi, maintenant ») . Cet extrait conforte l'idée d'un début in « media res »  ( expression latine signifiant littéralement « au milieu des choses  »,technique narrative faisant commencer le récit au cœur de  l'intrigue). L'alternance