Charybde

présent (après le départ d’Ogygie quand Poséidon poursuit à nouveau Ulysse). C’est la tradition maritime des Grecs qui apparaît ici : on peut naviguer sur la mer, mais elle présente toute sorte de dangers : les vents déchaînés (Eole), les écueils (Charybde et Scylla), les pilleurs (les Phéniciens cités par Alcinoos, qui en exclut Ulysse). Autant de danger que l’Odyssée traite en les transformant en récits. Le monde grec se structure autour de la Méditerranée : la mer que parcourt Ulysse est d’ailleurs

et le sépare des années du monde humain lorsqu’il demeure chez Calypso. Elle est un lieu désertique infiniment grand d’errance qui fera plusieurs fois perdre son courage au héros. Par deux fois il erra seul suite à un naufrage, après le passage de Charybde et Scylla : « Neuf jours, je dérivai » et après la tempête de Poséidon : « pendant deux jours et deux nuits, dans la houle, il dériva ». La mer est donc bien un lieu d’errance. La mer symbolise aussi l’inconnu. En effet, l’Odyssée de déroule principalement

Troie par le poète : l’épopée s’y enracine : « dans la bataille humaine et dans la douloureuse houle. » lit-on au chant XIII . La tempête est une épreuve comme les escales le sont et certaines embûches de la route du retour , comme l’île des sirènes ,Charybde et Scylla au chant XII. 3 Fonction initiatique- La tempête est l’épreuve par excellence pour Ulysse : il y fait l’expérience de la peur , de la souffrance , de la perte humaine et matérielle , de la solitude . C’est , comme le dit le chant

cyclope que rencontre Ulysse) montre un autre aspect de l'anthropophagie : il s'agit alors d'un moyen de ne pas reconnaître la valeur de l'autre (quand Ulysse lui dit de l'accueillir comme il se doit Polyphème mange certains de ses compagnons. Charybde et Scylla : Ce sont deux monstres marins gigantesque. Scylla quant à elle, elle est représenté métaphoriquement comme anthropophage. Aliénation : Les Lotophages : En dépit de leur aspect inoffensif, ce sont des personnages dangereux car

suite de son périple. Ainsi, elle recommande à Ulysse de descendre aux Enfers à la rencontre du devin Tirésias (ce qu’il fera au cours du chant XI), et elle le met en garde contre les dangers dont sa route est parsemée (c’est-à-dire les Sirènes, Charybde et Scylla, qui feront leur apparition dans la seconde moitié du chant XII). Après l’occasion gâchée que représente Éole, et les rencontres fantastiques qui, si elles sont divertissantes, sont au final infructueuses (Ulysse parvient même à s’attirer

ses hommes « sautant sur mes gens en étendant les bras, il en pris deux d'un coup et comme des chiots, sur le sol les assoma. La cervelle en giclant mouilla le sol. Découpés membre à membre, il en fit son souper ». (chant IX v.288 à 291)Ainsi que Charybde et Scylla « Là le monstre les dévora devant son antre, hurlants, tendant les bras vers moi dans une affreuse lutte » (chant XII v.256 et 257). Tous ces monstres lui enlèvent ses hommes, ses compagnons, et bien entendue, nous savons qu'il ne peut

le chant IX (vers 62-75) entre l'épisode des Cicones et celui des Lotophages. C'est également une tempête qui les jettes sur le rivage de l'île d'Eole (chant X,vers 28-55) et enfin dans le chant XII une tempête éclate après le passage consacré à Charybde et Scylla (vers 312-324)

reste constamment à ses côtés pour veiller à ce qu’il ne lui arrive rien. On peut remarquer qu’il s’agit de deux déesses (et non de dieux !). - la mort ne se passe que dans des lieux hors de leurs lieux de navigation habituels dans la mer Egée - Charybde et Scylla qui correspondent au détroit de Messine entre la Sicile et l’Italie - les Lotophages, mangeurs de lotus, sont une ethnie d’hommes aux mœurs peu communes et non pratiquées par les grecs se sont des étrangers (barbaros: étrangers) - les

à leur appétit cruel. Ces créatures ont énormément inspiré les artistes: dans l'oeuvre, elles ne sont pas décrites et cela laisse donc place à l'imagination. (Nous savons seulement qu'elles ont des ailes et un visage de femme). - Charybde et Scylla: Chant XII. Charybde est la figure du gouffre qui engloutit et Scylla est l'écueil qui déchiquette les corps. Nous pouvons les considérer comme des monstres féminins car à l'origine Scylla était une jeune nymphe d'une grande beauté dont Glaucos (monstre

personnages, ainsi peut-on considérer les sirènes, le cyclope ou Charybde et Scylla. Le lecteur est conscient de l’illusion mais y trouve un certain plaisir de se laisser bercer. Quelle est cette illusion ? Quelle fonction-t-elle à la fois dans les aventures d’Ulysse mais aussi de l’économie narrative ? I. Quel merveilleux ? A. Les monstres et les personnes hors du commun Les sirènes (avec leur voix) => p 199 V44 à 46 Charybde et Scylla (qui incarnent les dangers de la nature) => P200 V 73