Cyclope

de lotus, ils en oubliaient le retour... »(IX, v.97).  La notion de nourriture se retrouve chez les Cyclopes, dans « un pays de hors-la-loi » (IX, v.106). Ici, Ulysse et ses compagnons sont en grand danger, car ils sont soumis à la dictature du Cyclope Polyphème, fils de Poséidon, qui les mange deux par deux : « Découpés membre à membre, il en fit son souper » (IX, v.291), « puis, lorsque le Cyclope eut bien rempli sa vaste panse, /mangé la chair humaine et bu du lait pur par-dessus, /il s'étendit

était l’aventure qui nous attendait à quelques milles de là, sur l’île des Cyclopes. Nous y fîmes la connaissance de Polyphème, un cyclope peu accueillant qui dévora six de mes compagnons. Mais j’usais de la ruse pour nous sortir de cette mauvaise passe, me faisant appeler « Personne »; nous nous échappâmes cachés sous des moutons après avoir crevé l’œil unique du géant. Il tenta d’appeler au secours ces voisins cyclopes, en vain, car son agresseur était « Personne ». Malheureusement, l’orgueil et

épisode que nous est le mieux transmis la ruse et l’inventivité d’Ulysse : pour se sauver lui et ses compagnons de la grotte de Polyphème, il élabore une stratégie en se cachant sous le ventre des moutons, en crevant l’œil du cyclope ivre et se nomme « Personne » lorsque le cyclope lui demande son nom ( IX v.408) ainsi les autochtones qui viennent à son aide le prennent pour un fou. Mais Ulysse nous dévoile l’hubris de l’homme, sa fierté d’avoir berné le monstre grâce à sa ruse révèle un orgueil préjudiciable

recourt au merveilleux c'est-à-dire à un univers qui sort de la réalité où se développent des effets magiques, un monde dont les caractéristiques échappent au contingent naturel des choses et des personnages, ainsi peut-on considérer les sirènes, le cyclope ou Charybde et Scylla. Le lecteur est conscient de l’illusion mais y trouve un certain plaisir de se laisser bercer. Quelle est cette illusion ? Quelle fonction-t-elle à la fois dans les aventures d’Ulysse mais aussi de l’économie narrative ?

«  Le rusé Ulysse ne savait pas comment sortir de la grotte où il était enfermé avec ses compagnons. Car le Cyclope, aveuglé, tâtait les animaux de son troupeau lorsqu’ils passaient le seuil de la grotte afin de vérifier qu’aucun de ses prisonniers ne le chevauchait. Ulysse eut donc l’idée de lier plusieurs moutons entre eux, et de glisser chaque Grec sous leurs ventres. Le cyclope, qui parcourait de la main le dos de ses bêtes, laissa ainsi s’échapper l’équipage d’Ulysse. » (Pages 233-234)

les Lotophages. Puis, il s’attarde sur sa mésaventure au pays des Cyclopes. Alors qu’il s était aventuré dans la caverne de Polyphème, le géant, à son retour, lui refusa l’hospitalité et dévora plusieurs de ses compagnons. Par une habile ruse, Ulysse réussit à crever l’œil du Cyclope que personne ne vint secourir. Ulysse et ses compagnons s’échappèrent mais le héros ne put se retenir de révéler à Polyphème son identité. Le Cyclope demanda alors à Poséidon, qui ne st autre que son père, d’empêcher

la fragilité des hommes, qu'ils sont les jouets de la nature. Lorsque l'on consomme le lotus, on perd la nostalgie, donc est plus un humain, sortir de l'humanité car c'est l'amour de la patrie et la nostalgie. En quoi Ulysse est un barbare les cyclope: le barbare c'est celui qui ne cultive pas sa terre, il a du mauvais vin (ne sait pas cultiver la vigne) et ce contente d'être un berger, terre sauvage des vers formulaires texte pour être chanter. Il prend le vin avant d'arriver chez Polyphème

où l’on peut lire des résumés de chaque aventure) La carte du trajet de retour d'Ulysse : les étapes [pic] III/ULYSSE ET LE CYCLOPE ➢ Lecture de l’aventure d’Ulysse avec le cyclope (cf ouvrages ci-dessus) ➢ Les représentations du cyclope : http://www.dinosoria.com/cyclope.htm [pic] [pic] ➢ Raconter l’aventure d’Ulysse et du cyclope à partir d’un feuilleton en images :http://expositions.bnf.fr/homere/feuille/08.htm IV/ DIFFERENTS THEMES POUVANT GUIDER UNE ETUDE

aux marins, ceux-si ne voulurent plus repartir. Ce fruit leur faisaient oublier toute leurs vie d'avant. Alors Ulysse les ramena de force aux navires. Ils accostent ensuite sur l'Île, qui se trouve près de celle des Cyclopes. L'aède nous montre que la vie est facile pour les Cyclopes : ils n'ont pas besoin de labourer; ni même de s'occuper de leurs plantes. Tout pousse grâce à l'aide des Dieux. Ils n'ont pas non plus de chef suprême. Chaque famille s'organise comme elle le souhaite. Leurs mode de

fait festoyer. Elle montre là une hospitalité hors du commun, d'autant qu'elle accueillera ses hôtes une année entière. Une troisième personne chez qui Ulysse débarque et dont il attend l'hospitalité est Polyphème, un cyclope. Lorsqu'Ulysse arrive sur l'île des Cyclopes, il dit à ses compagnons : "J'irai sonder ces gens, apprendre qui ils sont, si ce sont des violents (...) ou des hommes hospitaliers"(chant IX, vers 174-176). Le principal souci d'Ulysse est ici toujours de savoir si on lui