Folie D Arnolphe

pas découvrir un sens plus profond des répliques. N'est-il pas normal d'aller voir une comédie pour se détendre, se divertir et oublier ses soucis? Un homme heureux est un homme qui rit, le théâtre est le lieu par excellence où l'imagination et la folie règnent en maîtres. Cela n'implique pas pour autant de ne pas réfléchir et de ne pas découvrir un sens plus profond des répliques, de la pièce. En effet, tout ceci reste à nuancer: les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire, à amuser le public

rien (misanthrope a une racine grecque : "mis" qui signifie haïr, et "anthrope", homme). Il lui oppose Philinte, son ami, qui lui est mesuré et sage, c'est un "honnête homme". * Les personnages excessifs sont fréquents chez Molière : Tartuffe, Arnolphe... A chaque fois, Molière met en opposition un personnage qui incarne la sagesse, la réflexion et la mesure (grandes valeurs du classicisme). * Cette pièce fait partie du théâtre comique mais surtout du théâtre argumentatif. * Nous étudierons

“L'école des femmes” (1662) Comédie en cinq actes et en vers Fort de l’expérience universelle qui fait craindre aux maris d’être faits cocus, décidé à ne pas l’être, rêvant d'une femme parfaitement fidèle et soumise à ses volontés, Arnolphe a pris soin de choisir autrefois, à la campagne, une fillette de quatre ans et l'a formée selon sa «méthode» qui doit la maintenir dans la voie de la vertu, dans l'ignorance et loin de tout regard masculin. Agnès a maintenant dix-sept ans et, en

Introduction: Le théâtre est un lieu où la folie et l'imagination sont débordantes. Selon la définition, la comédie est une “Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules”. Souvent, elle a pour but de détendre, de faire oublier les soucis et de se divertir. Mais les répliques et la mise en scéne d'une comédie peuvent aussi nous faire réfléchir et ainsi découvrir un sens plus profond de

manière heureuse. Selon Molière, « le comique corrige les vices des hommes en les divertissant ». En effet, le dramaturge se moque de ces défauts par des comiques de situations, de geste, de caractère. La scène 5 de l’acte II de L’école des femmes où Arnolphe, obsédé par la crainte d’être trompé, interroge Agnès qui vient de s’ouvrir à l’amour, est animée d’un quiproquo où l’équivoque entre l’amour et le ruban ne peut qu’amuser le public. Il faut savoir que le verbe « divertir » a une autre signification

quelque chose». Le quiproquo consiste en une méprise, laquelle peut concerner la commu­nication : deux personnages parlent ‑ du moins le croient‑ils ‑ du même sujet, alors qu’en réalité ils s’entretiennent de deux choses différentes. Ainsi, lorsque Arnolphe évoque avec Agnès son futur mari, celle-ci s’imagine qu’il est ques­tion d’Horace (qu’elle aime), tandis qu’Arnolphe parle de lui‑même (L’École des femmes). La conversation s’installe et le malentendu perdure. Autres procédés du comique de situation

pas découvrir un sens plus profond des répliques. N'est-il pas normal d'aller voir une comédie pour se détendre, se divertir et oublier ses soucis? Un homme heureux est un homme qui rit, le théâtre est le lieu par excellence où l'imagination et la folie règnent en maîtres. Cela n'implique pas pour autant de ne pas réfléchir et de ne pas découvrir un sens plus profond des répliques, de la pièce. En effet, tout ceci reste à nuancer: les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire, à amuser le public

des morales religieuses Cri(qué par Rousseau, le trouvant immorale Écrit des comédies en vers, puis en prose. Dénonce avec le rire. Dénonce le fait d’empêcher les femmes de se cul(ver pour qu’elles restent bêtes et ne trompent pas leur mari. Arnolphe effrayé d’être cocu, enferme Agnès dans un couvent pour qu’elle reste bête mais tombe amoureuse d’Horace, son ami. Acte 5 scène 4 : fin du nœud de l’histoire Didascalies, répliques, dialogues, noms des persos, pièce en vers Comédie classique

d’émouvoir en donnant une œuvre qui pourtant reste franchement comique. Et son génie est là. En face de la pure et courageuse Agnès, dont l’esprit se dégage, d’acte en acte, des liens qu’une éducation insensée lui avait imposés, Molière place l’absurde Arnolphe, non point terrible, comme certains comédiens l’ont compris, mais fantoche inconsistant et qui fait rire. Il y met Chrysale, en qui des commentateurs ont eu l’étrange idée de voir le porte-parole de Molière, alors qu’il incarne la platitude d’un

pas découvrir un sens plus profond des répliques. N'est-il pas normal d'aller voir une comédie pour se détendre, se divertir et oublier ses soucis? Un homme heureux est un homme qui rit, le théâtre est le lieu par excellence où l'imagination et la folie règnent en maîtres. Cela n'implique pas pour autant de ne pas réfléchir et de ne pas découvrir un sens plus profond des répliques, de la pièce. En effet, tout ceci reste à nuancer: les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire, à amuser le public