Hypotypose

L'Assommoir d'Emile Zola, écrivain naturaliste, dépeint la misère du monde ouvrier du XIXe siècle à travers le personnage de Gervaise Macquart, jeune femme arrivée il y a peu à Paris. I- La description du lavoir. Le lavoir dans lequel Gervaise part laver son linge est présenté sous la forme d'un immense hangar dans lequel « un plein jour blafard passait librement dans la buée chaude suspendue comme un brouillard laiteux ». L'utilisation d'expressions telles que « plein jour blafard », « buée

L’entrée en scène du docteur Rieux (p.15-17) : « Le matin du 16 avril […] les débris de légumes et les chiffons sales. » I. Portrait d’un médecin Nous avons ici la première présentation du personnage principal. Aucune description de Rieux, vocabulaire de théâtre : personnage montré en action. Le lecteur entre sur scène car l’incipit ressemble à un coryphée (chef de chœur, préambule ce qui précède ou prépare). Les enchainements des verbes d’action au passé simple expliquent le portrait en action

LES FIGURES D’INSISTANCE ET D’AMPLIFICATION La répétition Procédé qui consiste à reprendre un terme ou une expression plusieurs fois. Ex : « Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi. » L’anaphore • répétition d’un mot ou d’une expression en tête de phrase, de vers ou de strophe. • met le mot en valeur et contribue au rythme au texte. Ex : « Te voici à Marseille au milieu des pastèques Te voici à Coblence à l’hôtel du géant » Le parallélisme Répétition

Les écrivains proposent souvent des descriptions de lieux très précises dans leurs romans. Certains lecteurs ont le sentiment que ces descriptions sont inutiles ; d’autres en revanche, considèrent qu’elles jouent un rôle essentiel. En vous appuyant sur les textes du corpus, les œuvres étudiées en classe et vos lectures personnelles, explicitez et justifiez ces deux points de vue. Introduction L’auditeur ou le lecteur impatient que nous avons tous été dans nos jeunes années avait bien du mal

Le temps dans le récit I. La vitesse du récit. Dans un récit, la durée des événements de l’histoire n’est pas égale à la durée du récit : l’auteur ralentit, accélère le rythme du récit, afin d’entretenir l’intérêt du lecteur. On identifie ainsi plusieurs techniques narratives : 1) La scène. Temps de l’histoire Temps du récit L’auteur raconte en détail l’action qui se déroule. Il fait parler les personnages, décrit le décor, l’ambiance. La scène permet de ralentir le rythme du récit. L’auteur

L’histoire débute à Rouen le 8 mai et fini le 10 septembre, Le récit prend ici la forme du journal, mais, à la différence des autres récits de ce type, sans aucun intermédiaire entre le texte et le lecteur, c’est-à-dire que le texte se compose du «journal» seul ; l’auteur confronte le lecteur à un discours , sans commentaire ni explication. Le lecteur doit juger ce que l’auteur note de jour en jour. La date est toujours présente au début de chaque nouveaux jours. Le narrateur intradiégétique

II. Un tableau pathétique A. « Un tableau » : comment représenter le monstrueux ? Il s’agit ici de faire voir au spectateur une scène par définition invisible, puisqu’un des acteurs en est un monstre, un être irreprésentable. Racine utilise des procédés destinés à faire voir l’invisible. ¾ L’hypotypose : Cette figure vise à représenter une scène comme si le spectateur l’avait sous les yeux : d’où l’importance des détails, du mouvement (qui est aussi rendu dans le rythme et les sonorités

A une passante », sonnet* (irrégulier) tiré de la grande œuvre « Les fleurs du mal » de Baudelaire et écrit en 1857. Ce texte évoque la rencontre d’une femme avec le poète dans un cadre urbain. I Le Décor Paris moderne de Baudelaire A) Le vacarme (1er ver) Hiatus : rue assourdissante et moi hurlait : dissonance Allitérations : R (vibre) – D – T (dentales dures) : vacarme assourdissant Assonances : U – OU : nasalisation Le sujet est le décor ; l’objet c’est le moi qui

Molière est un dramaturge français du 17ème siècle, fortement impliqué dans la critique des excès de la société. Il écrit Dom juan en 1665 en réponse à la censure de sa précédente pièce Tartuffe pour violente diatribe à l'institution religieuse. Dom juan met en scène un personnage libertin et tragique, assoiffé d'absolu et écrasé par sa condition humaine. Dans cette scène, on y voit Sganarelle, son valet introduire l'oeuvre de manière paradoxale. En quoi peut-on penser que cette scène est une scène

Dans cet extrait du chapitre 2 de L’assommoir, d’Emile Zola observer différentes description de l’alambic. Nous avons une description faite de plusieurs points de vue étudié lors d’un premier paragraphe, une description réaliste ainsi qu’une description technique, étudié lors d’un second paragraphe, on peut également observer un registre fantastique que nous étudierons lors d’un troisième paragraphe. Zola utilise une description de différents points de vue, en opposant celui