Je Ne Suis Pas Seul De Eluard

CHATTE … PAGE 10 – 11 (Charles Cros) LE CHAT … PAGE 12 – 13 (Paul Eluard) Préface Cette anthologie, construite autour de la thématique du chat, sera constituée de cinq poèmes : Le chat de Paul Eluard, A une chatte de Charles Cros, Epitaphe d’un chat de Joachim du Bellay, Le chat de Charles Baudelaire et Femme et chatte de Paul Verlaine associé chacun à une illustration

villeParis mon cœur trois ans vainement fusilléHeureuse et forte enfin qui portez pour écharpeCet arc-en-ciel témoin qu'il ne tonnera plusLiberté dont frémit le silence des harpesMa France d'au-delà le déluge salut Paul Eluard Comme beaucoup de surréalistes, Paul Éluard entre également dans le parti communiste en 1927, Mais au début des années trente, il y sera Exclu. Malgré qu'il ne face plus parti du PCF il continuera de militer dans des organisations de gauche. Par la suite il approfondira

L’ATTENTE - MAN RAY ET PAUL ÉLUARD Le dessin de Man Ray met en valeur la structure des mains masculines qui sont liés par une toile d’araignée. Des traces de crayons géométriques et bien définit donne une vision cru, crispé et tragique mais les mains montrent aussi une forme de délicatesse, de protection et de douceur. Ces mains sortent du néant et la toile d’araignée replonge dans le vide avec le terme « jamais » dans le monostiche mais évoque aussi la solitude car l’arrière plan est vide

composé de deux quatrains et deux tercets, l’auteur compare l’amour à une abeille, et l’abeille à l’amour. ~ « Chat » est un poème extrait du recueil Les animaux et leurs hommes, écrit en 1920 par Paul Eluard. Il est composé de deux quatrains et un tercet. Nous pourrons observer comment Paul Eluard met en évidence l’importance de la relation de l’homme avec le chat au travers de ses yeux. L'albatros de Baudelaire, Fleurs du mal, 1859 Albatros de De Sève Jacques en 1783 « Lui, naguère

sans égale Et derrière la nudité De ta pâleur de ta maigreur Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux Paris ma belle ville Fine comme une aiguille forte comme une épée Ingénue et savante Tu ne supportes pas l’injustice Pour toi c’est le seul désordre Tu vas te libérer Paris Paris tremblant comme une étoile Notre espoir survivant Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue » L’éloge de Paris souligne son énergie (« Tu es vivant d’une vie sans égale ») alliée à sa beauté (« Paris

en texte pour les évoquer et essayer de les faire partager aux lecteurs. La poésie a pour fonction de servir d’interprétation aux émotions humaines. En effet, les poètes, en faisant part de leurs sentiments, face à la mort par exemple comme Paul Eluard, qui est pour lui « source de larmes », mettent des mots sur les sentiments. Le lecteur, lui, peut se reconnaître dans les mots du poète, dans les impressions qui se dégagent du poème, et ainsi s’approprier ces mots et ces émotions. Le poète parvient

raconter les rêves des artistes par des écritures et dessins automatiques afin de retranscrire une réalité pure découlant d’une liberté intérieure. Dès la préface, ou le frontispice, la notion d’imaginaire et de réalité entre déjà en jeu pendant que Paul Eluard énonce « yeux du rêveur » dans son poème en nous annonçant tout de suite le principe de son travail, Man Ray dessine un pont sur lequel une femme surdimensionnée est allongée, ce qui pourrait nous faire penser à un pont entre l’imaginaire et la réalité

insouciant sauvagement massacré Le titre surprend, "La victoire de Guernica", victorieux, tout un peuple innocent brûlé, tué, on aimerait comprendre. Le poème se compose de quatorze strophes numérotées de longueur inégale alternant sans ordre précis, vers seul, distique, tercet, quatrain, ou quintil, lui donnant un rythme saccadé. Les habitants de cette localité sont "beaux", c'est à dire purs. Ils vivent dans des maisons délabrées, des "masures", sortent d'ordinaire en soirée à cause de la chaleur qui règne

l’amitié qu’il partageait avec ses Ils m'ont failli. Amis n’était pas aussi fort. De tels amis m'ont bien trahi Lorsque Dieu m'a assailli De tous côtés. N'en vit un seul en mon logis Le vent je crois, me les a pris, L'amour est mort. Ce sont amis que vent emporte, Et il ventait devant ma porte Les emporta. Biographie Il doit probablement son nom au surnom « Rudebœuf » (bœuf vigoureux), qu'il utilise lui-même

Paul Eluard (1895-1952) Biographie Paul Eluard né d’un père comptable qui tient une agence immobilière et sa mère est couturière. C’est un poète français né à Saint-Denis et mort à Charenton-le-Pont. Il adhère au dadaïsme et devient l’un des piliers du surréalisme Pour vivre ici Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné, Un feu pour être, son ami, Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver Un feu pour vivre mieux