Je veux tout

" - Tu veux que je sois le premier ? - Et le dernier. " - Grâce à toi je me sens très bien, je suis heureuse. - Je le suis plus que toi. - Non, moi je le suis beaucoup plus ! - Moi d’ici à Barcelone ! - Moi d’ici jusqu’au ciel ! - Moi encore beaucoup plus ! - Combien ? - Trois mètres au dessus du ciel. Il arrive un jour, un jour où t'es debout quelque part et où tu te rend compte que tu veux être personne de ton entourage. Tu ne veux pas être ce putain de loser à qui t'as démonté la tête ni ton

profond. Je ne veux pas dormir cette nuit. Je veux la surveiller jusqu'au matin. Jusqu'à son réveil. Mais je sens la fatigue m'envahir. Mais pourquoi.. Il a fallu d'une dizaine de minutes pour qu'elle perde le contrôle. Tout cela sans que je ne l'imagine. Ces paroles anglaises résonnent dans ma tête. Est-ce vraiment le mal qu'elle ressent. Ce qu'elle n'a jamais voulu me dire. Certes c'est son choix mais elle m'a pris de court. J'arrive à aider les gens les plus malheureux du lycée. Tout cela dans un

Créon, le roi, il n’a pas de choix, il faut qu’il montre son pouvoir, il faut qu’il donne l’exemple a tout le monde, a tout le Thèbes. Je dois oublier mon frère, comme lui, il m’avait oublié. Je dois le laisser, sans toucher. Son cadavre doit être pourrit au soleil, car c’est la loi de Créon qui reine aujourd’hui. La loi qui est faite d’abord pour moi, pour la fille de roi, si je ne l’obéie pas tout les habitants de Thèbes vont l’oublier et refuser de l’exécuter. Créon est raison, refuser d’être puissant

: "Pourquoi fais-tu ce geste, alors ? Pour les autres, pour ceux qui y croient ? Pour les dresser contre moi ? [...] Ni pour les autres, ni pour ton frère ? Pour qui alors ?" Antigone elle même veut agir seule sans comprendre les autres : "Je ne veux pas comprendre. C'est bon pour vous. Moi je suis là pour autre chose que pour comprendre. Je suis là pour vous dire non et mourir.". Avant son exécution, elle dit : "Je suis toute seule.". Créon Encore une fois, c'est le Prologue qui nous le présente

j'aimerai pouvoir me regarder en face et me dire que je n'appartiens à aucune de toutes ces races. On pense que la vie est courte, moi j'ai l'impression que personne n'en a rien à foutre. Lorsque j'étais gosse on me disait que je ne ferai rien de ma vie, Je ne voulais pas les croire mais aujourd'hui j'ai compris. J'ai perdu toutes mes envies de vivre et je galère à pouvoir écrire, Le plus important dans tout ça c'est que j'ai cette envie de mourir, J'ai perdu mon tuteur et je rêve encore

? » Le dialogue souligne l’impossible communication avec les personnes qui entourent Antigone ; c’est un dialogue de sourds. Mais Antigone est aussi isolée pour par son entêtement, par sa décision de ne pas comprendre les autres : « Je ne veux pas comprendre. C'est bon pour vous. Moi je suis là pour autre chose que pour comprendre. Je suis là pour vous dire non et mourir ». Ce n’est qu’au moment où elle meurt qu’elle exprime le besoin de chaleur humaine : « Deux bêtes se serreraient (…)

souvent de rever d'elle D'etre dans ces réves qui nous reparle d'amour Alors pourquoi,pourquoi une femme si belle N'arrive plus à croire à ce si bel amour? Je n'avais rien voulu, Maintenant je veux tout Du levé du soleil,et jusque son sommeil Elle avait tout voulu et maintenant rien du tout Du levé de la lune et jusque son réveil. Le rêve s'achéve , le rêve s'est éteint Mon coeur s'est arrété,L'amour a disparu En vain j'essaye de fuir le doute qui m'atteint Et je reprends ma route

banales et insignifiantes qui, selon elle, sont trop légère pour se prétendre ensuite heureux. « Je ne veux pas me contenter d’un petit morceau si j’ai été bien sage » ligne 45, 46 et 47. D’ailleurs, elle exprime plusieurs fois ce désir d’absolu qui oppose souvent le bonheur véritable à la mort. « Je veux tout, tout de suite – et que ce soit entier –ou je refuse » «  Je veux être tout de tout aujourd’hui et que cela soit aussi que quand j’étais petite –ou mourir » 2/2

l’ambigüité de cette dernière attise la jalousie des spectateurs privilégiés que sont Blaise et Lisette. Blaise exprime sa jalousie avec la brusquerie d’un fils de fermier (« BLAISE, se levant de son siège : Non, morguié, je ne veux pas qu’alle ait du courage, moi ; je veux tout entendre », p. 23, l. 28-29), alliant le geste à la parole et ne reculant pas devant quelques jurons ; Lisette, suivante d’une demoiselle de condition et donc plus pondérée, expose néanmoins ses vues avec la même fermeté (« LISETTE

cru qu’il n’y avait point de temps à perdre. MERLIN Attendez que je me déclare tout à fait, moi. BLAISE, interrompant de son siège. Voyez en effet comme alle se presse ; an dirait qu’alle y va de bon jeu ; je crois que ça m’annonce du guignon. LISETTE, assise et interrompant. Je n’aime pas trop cette saillie-là non plus. MERLIN C’est qu’elle ne savait pas mieux faire. COLETTE Eh bien ! velà ma pensée tout sens dessus dessous ; pisqu’ils me blâment, je sis trop timide pour aller en avant