un monologue deliberatif d'Antigone
Je suis une fille folle, une fille qui décide d’être la victime pour son frère Polynice, son frère qui était un vrai révolté et un traître. Maintenant je comprends un peu mon oncle, Créon, le roi, il n’a pas de choix, il faut qu’il montre son pouvoir, il faut qu’il donne l’exemple a tout le monde, a tout le Thèbes. Je dois oublier mon frère, comme lui, il m’avait oublié. Je dois le laisser, sans toucher. Son cadavre doit être pourrit au soleil, car c’est la loi de Créon qui reine aujourd’hui. La loi qui est faite d’abord pour moi, pour la fille de roi, si je ne l’obéie pas tout les habitants de Thèbes vont l’oublier et refuser de l’exécuter. Créon est raison, refuser d’être puissant est très simple, c’est facile de dire non, c’est méprisable, le manque de courage, par contre dire oui est une grande responsabilité, dire oui c’est le succès et la force du pays. Je suis encore toute petite, je suis très jeune de mourir, j’ai vingt ans, le temps passe, je grandis, et tous ces penses, ces idées adolescentes vont partir « avec le temps. Avec le temps, va, tout s'en va ». Je suis la princesse, Thèbes m’a besoin plus que de ma mort. Je dois marier vite sur mon cher Hémon, pour être heureuse, pour trouver le sens de la vie. J’ai toute ma vie devant moi.
Par fois je refuse de mourir, mais, quand je me mets au lit, devants mes yeux je voix le corps mort de mon frère qui souffre au soleil. Non, Il faut que j’aille enterrer mon frère, « ceux qu’on n’enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos. Il a le droit au repos. Oui, peut être il était un révolté et un traître, mais premièrement il était mon frère ! Chacun a son rôle, moi, je dois aller enterrer mon frère, même si je serai seul, et Créon, il doit me faire mourir, c’est comme ca que c’a été prévu. Peut être il est le roi et il est obligé de donner l’exemple a tout le monde mais, moi je ne suis pas le roi, je peux faire tous ce que je