Kwame Nkrumah

l’esclave moderne. L’indépendance a été chimérique, la preuve, l’Afrique continue d’être dominé sur tous les plans dans une nouvelle forme de colonialisme qu’on a baptisé le néocolonialisme. Employé pour la première fois par le visionnaire africain K. Nkrumah, le terme néocolonialisme désigne une nouvelle forme de colonialisme que continent d’exercer les occidentaux sur le tiers-monde qui pourtant officiellement indépendant .Ces puissances néocolonialistes passent, par des faux-fuyants humanitaires et

défiance de l’administration coloniale considérée comme responsable de la misère sociale. B - NKRUMAH héros de l’indépendance Le mouvement de révolte et de désobéissance contre l’administration coloniale britannique est rapidement récupéré par l’U.G.C.C parti. fondé par un avocat du nom de Danquah qui regroupe des intellectuels, des planteurs autochtones et les anciens combattants. En 1947.Francis Kwame Nkrumah qui rentre de son séjour d’Angleterre et des Etats-Unis, devint le secrétaire général du

bien : en fait, les impatiences des nationalistes africains allaient raccourcir les étapes. En Afrique noire, la décolonisation se passe globalement d'une façon pacifique ; la Gold Coast en ouvre la voie. Un leader charismatique et pacifique, Kwame Nkrumah, réussit, malgré les divisions ethniques du pays, à obtenir l'indépendance complète en 1957, et ce d'une façon pacifique. La Gold Coast, rebaptisée Ghana, entre cependant dans le Commonwealth : les Britanniques gardent ainsi des liens une influence

Etats-Unis; ainsi que de l’Egypte, de la Libye, du Maroc et de la Tunisie qui se sont également affranchis des tutelles coloniales britannique et française. A la veille alors de l’indépendance du Ghana, quand son premier président, le Dr. Kwame Nkrumah, avait déclaré que « l’indépendance du Ghana n’a pas de sens tant qu’elle n’est pas liée à la libération totale du continent » et qu’il exhorta les combattants de la liberté à « d’abord rechercher l’indépendance politique et le reste suivra »

côté belge : une indépendance dans la violence. La république du Congo (futur Zaïre) ____ 22 Les « héros de l’indépendance » ______________________________________25 Introduction ___________________________________________________________25 Kwame Nkrumah (Ghana) (1902-1972) ______________________________________25 Sekou Touré (Guinée) ___________________________________________________26 Patrice Lumumba (République démocratique du Congo) (1925-1961) ____________27 Jomo Kenyatta (Kenya) __________________________________________________27

peuples à disposer d'eux-mêmes. - À la fin de la guerre, essor de mouvements nationalistes cristallisés autour du refus de la présence étrangère : le parti de l'Istiqlal au Maroc, le néo-Destour en Tunisie avec Habib Bourguiba, le panafricanisme de Kwame Nkrumah au Ghana (la Côte-de-l'Or)... - Au début des années 1950, la quasi-totalité des colonies asiatiques est libérée et ces pays servent d'exemple pour l'Afrique. En 1955, la conférence de Bandung en Indonésie, à laquelle participent plusieurs

culturels avec Londres. 2. En Afrique Noire et au Maghreb On retrouve les mêmes modalités pacifiques. •au Ghana, dès 1945 N’Krumah propose un modèle de décolonisation refusant la violence ; il l’obtient en 1957. Voir page 148 portrait de Kwame Nkrumah •La France fait de même en Afrique Noire. En 1944,à Brazzaville, de Gaulle avait promis une évolution du statut des colonies ; en 1946, dans le cadre de l’Union Française, elles obtiennent le statut de territoire d’outre mer ; en 1958 avec

visant à redonner force aux valeurs africaines et évoquant l’unité politique du continent africain + des références au communisme. Les mouvements les plus avancés sont dans la Gold Coast (futur Ghana), en Afrique anglophone, avec un leader comme Kwame Nkrumah ou dans l’Afrique francophone avec Léopold Sedar Senghor. 3ème problématique : face à l’affirmation des mouvements nationalistes et dans le contexte défavorable à la colonisation après la Seconde Guerre coloniale, comment réagissent les métropoles

Etats 3- La promotion de la coopération Sud-Sud CONCLUSION INTRODUCTION Le terme néocolonialisme a été utilisé pour la première fois par Kwame Nkrumah en 1965. Ce terme fait référence à la continuité historique de la transition des colonies à des nations officiellement. Dans son ouvrage intitulé Le néocolonialisme : stade suprême de l’impérialisme, Nkrumah présente le néocolonialisme comme « the process of handind independance over the african people with one hand and only to take it away with

mesurer le chemin parcouru, évaluer les expériences les plus probantes, les erreurs commises et fixer les prochaines étapes pour que ce nouveau rêve devienne réalité”. La renaissance du panafricanisme La tradition de panafricanisme héritée de Kwame Nkrumah et d’autres dirigeants politiques et penseurs influents de l’ère des indépendances africaines, a fait naître une exigence populaire forte, celle de réaliser l’unité africaine. Les dirigeants, autant que les peuples africains, sont depuis longtemps