Marghera

de la lune qui gonfle encore les eaux des fleuves et rivières qui se déversent dans la lagune, créant pour quelques heures une innondation de la partie basse de la ville. D’autres causes sont avancées comme le trafic trop important du port de la Marghera (qui alimente la ville en touristes). Le projet initié en 2003, comprendrait 78 digues flottantes, et était estimé à plus de 4 milliards d’euros et 35 millions d’entretien annuel. Parmi les opposants à Mose, certains pensent que la régulation

déferlant sur les quais à l’est de la place Saint-Marc lors du passage d’un pétrolier © photo : Loïc Rivault CNED SECONDE – HISTOIRE - GÉOGRAPHIE 149 SÉQUENCE 8 Document 3 La lagune de Venise Sile Nord Dese Mestre Breta Venise Lido Marghera Malamocco Mer Ba Adriatique ne lio ig h cc Choggia 0 1. Un milieu naturel fragile Fleuves détournés 4 8 km 2. Des activités humaines qui pertubent le mileu naturel Habitat urbain Herbus Lagune Lido (flèches sableuses Document 4 Aéroport

tombée dans les oubliettes de la modernité. Les grands travaux de l'ère moderne ont en effet bouleversé l'équilibre précaire de la lagune : le pont ferroviaire construit en 18469 qui diminua l'effet de chasse des marées; la construction de Porto Marghera (dès 1917, sous l'instigation de Giuseppe Volpi, Conte della Misurata) sur plusieurs centaines La lagune en 1810 d'hectares de barene; l'agrandissement des terrains et l'aménagement du Canal Victor-Emmanuel (dès 1950) entre Malamocco et Mestre

2nde6 Carnet de voyage sur Venise Jour n°1 Nous sommes arrivés le 3 avril à l'aéroport de Venise (Marco Polo) à 12h50. J'ai rejoint mon correspondant pour rentrer chez lui à Marghera et sa mère nous a préparé un bon plat de pâtes aux légumes. J'ai ensuite déballé mes affaires puis nous nous sommes préparés pour sortir en fin d'après-midi avec tous les autres italiens et français. A 17 heures, nous nous sommes tous retrouvés

l'UNESCO. Venise est la capitale de la région de la Vénétie. En 2012, la commune compte 269 810 habitants, dont 58 666 intra-muros (Centro storico)[1]. 176 000 résident sur les rives (Terraferma), pour la plupart dans les frazioni de Mestre et Marghera, et les 31 000 habitants restants se trouvent dans d'autres îles de la lagune. Avec Padoue et Trévise, Venise constitue l'aire métropolitaine Padoue-Trévise-Venise (PATREVE), une entité statistique de 1 600 000 habitants. Fondée peu après 528, elle

satisfaire les besoins des touristes et sont de plus en plus gros. Des centaines de paquebots entrent chaque année en lagune pour rejoindre la gare maritime située à San Basilio, sans oublier les navires de commerce servant les industries installées à Marghera. La répercussion écologique de ce phénomène n'est pas prise en compte par les autorités vénitiennes. Enfin, les bateaux, avec l'amélioration des moteurs, vont de plus en plus vite, créant des vagues toujours plus fortes. Pour autant, depuis peu des

artisanat : verrerie et cristallerie dans l’île de Murano, dentelle de l’île de Burano. Depuis la Seconde Guerre Mondiale, beaucoup de Vénitiens ont quitté la ville historique pour venir s’installer à proximité des quartiers industriels. Le port, Porto Marghera, qui gère la plus grosse partie du trafic maritime de la région, est relié à un canal. Les extraordinaires richesses monumentales et artistiques de Venise sont aujourd’hui menacées de destruction (enfoncement du sol de 2 millimètres par an, montée

marin de la lagune, en parallèle, s’affaisse. Ceci à cause de la géologie locale et du poids des constructions. Venise s’enfonce aussi en raison du pompage intensif des eaux souterraines effectué depuis des décennies par le secteur industriel de Marghera. L’Italie ne reste évidemment pas sans réaction face à un tel risque. Le projet Moïse a pour but de sauver la ville. Il consiste à installer 78 digues flottantes qui doivent se lever automatiquement pour fermer la lagune en cas de montée de la mer

Économie « Venise qui se meurt, Venise appuyée à la mer la douce obsession de ses derniers jours tristes, Venise la vend aux touristes qui cherchent au milieu des gens l'Europe ou l'Orient qui regardent se lever le soir la fumée ou la rage de Porto Marghera. » — Francesco Guccini, Venise. Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et celle-ci était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle

réalisations humaines ont modifié l'écosystème lagunaire et contribué à modifier l'amplitude moyenne de la marée. Ce qui vient en premier lieu à l'esprit, quand on traite des modifications de la lagune, c'est la construction du terminal pétrolier de Marghera. En effet, cet ouvrage est responsable pour plusieurs raisons de l'aggravation de l'acqua alta. Ainsi ce port a été érigé au moyen de la bonification d'une large zone de lagune servant antérieurement de barene, ou lais en français, c'est-à-dire de