Tempérance

l'excessif: « […] la vie de plaisir ne se trouve point dans d'incessants banquets et fêtes, ni dans la fréquentation de jeunes garçons et de femmes, ni dans la saveur des poissons et des autres plats qui ornent les tables magnifiques, elle est dans la tempérance, lorsqu'on poursuit avec vigilance un raisonnement, cherchant les causes pour le choix et le refus, délaissant l'opinion, qui avant tout fait le désordre de l'âme. » (Épicure, Lettre à Ménécée). De plus, répondre à tous ses désirs, vains ou naturels

créateur. L’utilisation du compas implique une rotation, donc un mouvement, c’est pourquoi il est perçu comme l’activité dynamique de la pensée et de l’esprit. Il symbolise également ces vertus fondées sur la mesure que sont la prudence, la justice, la tempérance et la sagesse. Cependant notre compas sert à tracer un cercle en partant d’un centre précis. Ce cercle peu ainsi représenter le champ des connaissances humaines virtuellement illimité excepté par nos propres limitations individuelles. Ainsi

donnant au Président de la République une légitimité le plaçant bien au dessus du Parlement. Par la suite, tous les présidents endossèrent leur rôle de monarque républicain, certain avec prépondérance comme Georges Pompidou, d'autres avec plus de tempérance comme François Mitterrand ou Valéry Giscard d'Estaing plus enclin à la modestie. Pourtant, aucun n’attentat à la fonction telle que l’avait instauré De Gaulle et tous lièrent un pacte de confiance quasi sacrée avec les Français. Comme on l'a vu

La justice et l'État A : chez les Grecs Le cosmos = ordre harmonieux ; le péché capital : l'hybris = ce qui dérange l'ordre comique, la punition : le ban, l'exil, l'exclusion de la Cité. - Platon, La République, la Cité idéale, les qualités : tempérance (artisans), courage (gardiens) et sagesse (magistrats, philosophes) réunit par la justice. Dans l'âme également : Désirs, colères et l'esprit raisonnable ; la justice procurant l'équilibre, l'harmonie et donc bonheur. (Ex. Calliclès, Gorgias, Platon

lui-même, envers son prochain et envers Dieu. Que restera t-il de l’exhortation du V.M. de s’acquitter des devoirs civiques de façon exemplaire, de pratiquer toutes les vertus aussi bien domestiques que civiques, d’avoir une attitude de prudence, de tempérance, de courage et d’être juste et discret, fidèle et obéissant. Que restera t-il de tout cela ? Rien si la vigilance d’un parrain attentif aux progrès de son filleul ne vient interrompre la pusillanimité de ce dernier. A l’observation, on constate

soumettre à sa loi. Mais attention : même si ce comportement vous amène à vivre de façon intense et à oser des aventures qui en effraieraient plus d'un, il peut se révéler malheureusement fatal si vous tentez trop le diable... Alors un peu de tempérance, et faites du bonheur de vivre votre plus grand défi... 

telles que la pluie, la douleur, la chaleur. Ils croyaient en destin donc ils acceptent ce qui leur arrivent sans plainte ou des sentiments extrêmes. Il faut maitriser le soi en surmontant des émotions et en pratiquant la sagesse, courage, justice et tempérance. À la base, la pensée stoïcienne soutien de vivre en accord avec la nature et s’abandonner à l'ordre cosmique. D’une manière significative, la vie de Socrate a influence le stoïcisme. La façon comment il se comportait lorsqu’il était accusé à tort

dose est un poison : manger du chocolat est un plaisir, mais s'en gaver peut entraîner un dégoût aussi — sinon plus — insupportable que le fait de s'en priver. Le plaisir sensible, condition du bien-être physique, se trouve donc conditionné par une tempérance naturelle; il doit rester dans cette moyenne que Rousseau nomme médiocrité. La volupté, la mollesse, c'est-à-dire le fait de savoir apprécier individuellement les plaisirs des sens, restent réglés et mesurés dans une sage et simple proportion. Pour

signifie nécessairement pour un individu réaliser sa nature. Est heureux celui qui est parvenu à réaliser son humanité et non celui qui poursuit la satisfaction de désirs impossibles à assouvir. Fonder son existence sur les vertus de sagesse, de tempérance, de courage et de justice est digne d'un homme et conduit au bonheur.

faire ce que son bon vouloir lui quémande. La liberté d’un individu provient de sa capacité à être mesurer dans ses désirs, son intempérance l’empêche de de maîtriser ses désirs et il devient alors esclave de sa passion alors qu’au contraire sa tempérance provient par sa raison à mesurer se désirs et les modérer se trouve au contraire libre, libéré des contraintes que lui dicte ses désirs tout comme le disait Montaigne : « La vraie liberté, c’est pouvoir toute chose sur soi » (Essais, 1580-1595)