Tristes Tropique

voyage comme Jean de Léry dans Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil. De plus, nous pouvons dire que les valeurs humanistes nées au XVIème siècle sont toujours d’actualité. En effet quatre siècle plus tard, Claude Lévi-Strauss écrit Tristes Tropiques, dans lequel il nous fait part des différences culturelles auxquelles il a été confrontées au Brésil. Il évoque également les violences que leur ont infligées les européens. Enfin, à ce jour plusieurs courants de psychothérapie se réclament du

la réalité lorsqu’il nous montre les effets néfaste de la mondialisation (ex : le tourisme de masse, les transformations de l’environnement, la pollution…). Enfin, le voyage est salvateur et peut guérir les âmes. Document 1 : Extrait de Tristes tropiques de Claude LEVIS-STRAUSS (1955) Le document 1 est une diatribe contre les excès du progrès et l’inutilité des voyages qui nous conduit partout à retrouver les mêmes horreurs dont nous sommes responsables en tant qu’êtres civilisés.

n° 2270, 14.07.1993 par Xavier Lacavalerie), il établira des modèles formels capables de mettre en évidence la structure des sociétés. Il fut notamment l’auteur de nombreux ouvrages, dont : Structures élémentaires de la parenté -1949- ; Tristes tropiques -1955- ; Le totémisme aujourd’hui -1962- ; etc… et il écrira l’essai ethnologique « Race et Histoire » en 1952, initialement destiné à intégrer une série de brochures, publiées par l’UNESCO, dédiées au problème du racisme dans le monde. Cet ouvrage

maintenir à son poste. Puis il effectue avec sa femme, Dina Dreyfus, une recherche pour le Musée de l’Homme qui le conduit dans le Mato Grosso à la rencontre des indiens Bororo et Caduveo, dont les conclusions seront soigneusement archivées dans ses Tristes Tropiques (1955). Nul enseignement universitaire ne lui confère son titre d’ethnologue, autre que ces articles (attirant notamment l’attention de Robert Lowie), ses collections exposées au Musée de l’Homme et l’aval de Lévy-Bruhl, Mauss et Rivet. Il

droit, puis prépare à la Sorbonne l'agrégation de philosophie, qu’il réussit en 1931. Il l’enseigne au lycée quelques temps, puis, part enseigner au Brésil pendant 5 ans dans le contexte d’une mission universitaire. Comme il le raconte dans Tristes Tropiques, c’est en parcourant le Mato Grosso et l’Amazonie qu’il découvre sa vocation d’ethnologue. A cette occasion et accompagné de sa première femme Dina Dreyfus ethnologue de formation, il fit plusieurs enquêtes de terrain auprès des Amérindiens dont

de philosophie en 1931, Claude Lévi-Strauss est envoyé au Brésil en tant que professeur de sociologie à l’université de São Paulo en 1935 suite à un coup de téléphone du directeur de l’École normale supérieure d’alors, Célestin Bouglé. Dans Tristes Tropiques, livre mi-autobiographique, mi-philosophico-ethnographique, il explique que c’est ce coup de téléphone qui a décidé de sa vocation d’ethnographe. Son biographe, Denis Bertholet, explique l’attirance qu’a eue cette discipline sur Lévi-Strauss

anthropologues américains : Boas, Kroeber, Löwie. Au cours de cette période, il effectue dans l’est sauvage du pays plusieurs missions ethnographiques, dont les résultats seront publiés dans divers articles, dans un premier ouvrage (1948) et dans Tristes Tropiques  (1955). À New York, pendant la guerre, il découvre, notamment au contact de Roman Jakobson, la linguistique structurale, où il voit le modèle d’une démarche proprement scientifique appliquée aux faits humains. Il s’en inspirera désormais pour

Claude Lévi-Strauss TRISTES TROPIQUES (1955), chap. XXVIII : Expliquer le texte suivant : « C’est une étrange chose que l’écriture. Il semblerait que son apparition n’eût pu manquer de déterminer des changements profonds dans les conditions d’existence de l’humanité ; et que ces transformations dussent être surtout de nature intellec-tuelle. La possession de l’écriture multiplie prodigieusement l’aptitude des hommes à préserver les connaissances. On la concevrait volontiers comme une mémoire

anthropologues américains : Boas, Kroeber, Löwie. Au cours de cette période, il effectue dans l’est sauvage du pays plusieurs missions ethnographiques, dont les résultats seront publiés dans divers articles, dans un premier ouvrage (1948) et dans Tristes Tropiques (1955). À New York, pendant la guerre, il découvre, notamment au contact de Roman Jakobson, la linguistique structurale, où il voit le modèle d’une démarche proprement scientifique appliquée aux faits humains. Il s’en inspirera désormais pour

anthropologues américains : Boas, Kroeber, Löwie. Au cours de cette période, il effectue dans l’est sauvage du pays plusieurs missions ethnographiques, dont les résultats seront publiés dans divers articles, dans un premier ouvrage (1948) et dans Tristes Tropiques  (1955). À New York, pendant la guerre, il découvre, notamment au contact de Roman Jakobson, la linguistique structurale, où il voit le modèle d’une démarche proprement scientifique appliquée aux faits humains. Il s’en inspirera désormais pour