Économie du japon
L’auteur souligne tout d’abord la situation en apparence désespérée du japon à l’issue de la seconde guerre mondiale:
3 millions de morts sur une population de 73 millions au début du conflit. des pertes matérielles avec la detruction de la plupart des grandes villes.
Mais il nuance immédiatement ce propos en rappelant que cela fait régresser le Japon au niveau qu’il avait atteind… en 1935 (il est vrai en pleine crise économique mondiale (donc à un niveau inférieur à celui d’avant 1929). La guerre, souligne-t-il a également permis d’importants progrès dans certains secteurs:
la production d’acier a plus que doublée pendant la guerre, passant de 3 à 6,6 millions de tonnes, pour ne redescendre qu’à 5,6 à la fin du conflit.
La main d’oeuvre spécialisée n’a pas été mobilisée pour les besoins militaires, elle est donc disponible et intacte à la fin du conflit.
C’est pendant la guerre que s’est généralisé l’appel à la sous traitance qui assurera au système sa souplesse et sa réactivité pendant les trente glorieuses.
C’est pendant la guerre également que se met en place le système de financement original qui consiste à faire d’une banque le créditeur privilégié d’une entreprise, à des conditions avantageuses, en échange d’un droit de regard sur sa gestion (système dit de la “banque principale”).
L’intervention de l’Etat se prolonge après-guerre avec le “contrôle administratif” assuré par le MITI (Ministère de l’industrie et du commerce).
L’occupation américaine durera de septembre 1945 jusqu’en avril 1952. Dans un premier temps, les Américains cherchent à démocratiser la société japonaise. Ils démantèlent les zaibatsu et une nouvelle législation interdit les cartels. De même, une réforme agraire limite la concentration des terres. Cette mesure ainsi que