émeute
[...] La crise et le chômage ont porté atteinte au modèle d’intégration français basé sur une amélioration économique qui permettait d’accéder à une certaine modernité culturelle et ainsi d’avoir le sentiment d’appartenir à la communauté des citoyens.[2] En outre cette crise a raidit les classes moyennes qui ont repoussé les classes populaires et les ont marginalisées. Localisée géographiquement dans des quartiers déshérités et coupés du reste du tissu urbain, leurs quartiers sont devenus des zones de non droit où il y a une explosion de la violence. [...]
[...] De revendications diverses à une origine commune : échapper à l’exclusion Ces émeutes qui ont touché les banlieues françaises durant le mois de novembre 2005 ne sont pas les premières, cependant elles sont uniques de part leur ampleur. Les acteurs principaux de ce mouvement sont des jeunes de ces quartiers déshérités, leurs revendications sont diverses : un plus grand respect de la part des policiers, plus d’égalité, un accès plus ouvert au marché du travail, des conditions de logement plus décentes, des aides financières supplémentaires. [...]
[...] Les associations comme SOS racisme ont été noyautées par le PS et les émeutes de 1989 à Vaulx en Velin notamment ont mises en évidence un fort ressentiment contre les associations des quartiers, celles furent la cible des émeutiers et