“La littérature est un refuge. Elle approfondit la vision du monde.”

Jean-Luc Godard réalisateur suisse né en 1930.

Commençons par la littérature que l’on peut définir comme un ensemble d'oeuvres écrites ou orales auxquelles on reconnaît une finalité esthétique.
Ensuite, un refuge est un lieu où nous sommes à l’abri, à l’écart des choses. A l’intérieur d’un refuge, nous sommes dans une relative intimité. C'est un lieu qui nous permet de prendre de la distance sur le monde qui nous entoure. Puis le terme approfondir est examiner une chose plus en avant. Enfin, la vision du monde est la conception que l’on peut avoir de la vie comme les valeurs essentielles : l’amitié, l’amour, la souffrance ou toute expérience émotionnelle.

Quand l’auteur nous parle de la littérature comme un refuge, il ne s’agit bien évidemment pas d’un refuge au sens premier du terme. Mais un refuge comme une extraction de la difficulté du quotidien, comme une échappatoire d’une journée trop difficile. Quelque chose qui nous permet de prendre notre distance sur le monde qui nous entoure et d’échapper un court instant à cette “frénésie” qui nous fait face chaque jour.
L’auteur nous raconte que la littérature approfondit la vision du monde, dans le sens où elle nous permet de prendre du recul sur notre quotidien, de pouvoir se poser certaines questions ainsi pour mieux voir et mieux comprendre la réalité de notre monde. En extraire de la connaissance.

En d’autres termes, l’auteur a voulu nous dire que la littérature nous permet de nous évader un instant de ces journées qui se ressemblent tant, de pouvoir ainsi prendre du recul sur ce que l’on vit, de mieux s’y retrouver.

La problématique peut se résumer au deux questions suivantes :
- A quel point la littérature est-elle une échappatoire au monde qui nous entoure ?
- Dans quelle mesure la littérature offre-t-elle un point de vue privilégié sur le monde pour mieux le comprendre ?

Pour répondre à la première question,