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Le genre désignait le genre humain (origine et façon d’être). C’est dans la littérature que la notion de genre a connu beaucoup de réflexions. Il y a des codes pour reconnaître un genre littéraire : première de couverture, style d’écriture… Les textes littéraires sont proches des textes religieux et juridiques. Aucun genre n’est exclu de la littérature classique même s’ils sont plus contraignants
Il existe une typologie dite « naïve » pour catégoriser des textes :
FICTION NARRATIVE (roman, nouvelle, conte, récit…)
POESIE (vers, prose)
THEATRE (tragédie, comédie, drame…)
ESSAI (autobiographie, mémoire, journal intime, correspondance, récits de voyage…)
+ Tous les ouvrages du second degré qui sont assez proches de la littérature. On reproche d’ailleurs souvent à des auteurs de critiques d’être des écrivains (ex : les critiques de Proust qui s’apparentent à de la littérature) : critiques, monographie, entretiens, biographies…
I. FICTION NARRATIVE
On la définit à travers un double critère :
- Ses sous genres : roman, nouvelle, conte, récit… Ces derniers sont repérables par leur longueur, la complexité d’intrigue, le nombre de personnages, le cadre, le décor, la structure narrative… Ex : Le colonel Chabert de Balzac a peu de personnages, une structure simple avec des retours en arrière (analepses), peu ou quasi pas de description (étonnant pour cet auteur), un seul lieu décrit. De ce fait débat autour de roman ou nouvelle ?
- Récit plutôt imaginaire, caractère fictionnel dont le but est de raconter quand même la vérité. Ex : Ces années là. La place d’Annie Ernaux. Les contes sont différents du roman, du récit, de la nouvelle. Ils tirent leurs histoires de la tradition populaire de l’oralité. Ex : conte de Grimm, plus proches de l’oralité que ceux de Perrault. Dans ces contes, le monde n’est jamais décrit car il n’existe pas. Les récits historiques (Michelet La Révolution française) visent quant à eux des critères d’objectivité,