1000 Milliards de poeme
1. Lorsque tout est fini, lorsque l’on agonise
1. Le cheval Parthénon s’énerve sur sa frise
1. Le vieux marin breton de tabac prit sa prise
1. C’était à cinq o’clock que sortait la marquise
1. Du jeune avantageux la nymphe s’était éprise
1. Il se penche il voudrait attraper sa valise
1. Quand l’un avec que l’autre aussitôt sympathise
1. Lorsqu’un jour exalté l’aède prosaïse
1. Le marbre pour l’acide est une friandise
2. pour le mettre à sécher aux cornes des taureaux
2. lorsque le marbrier astique nos tombeaux
2. depuis que lord Elgin négligea ses naseaux
2. pour du fin fond du nez exciter les arceaux
2. pour consommer un thé puis des petits gâteaux
2. snob un peu sur les bords des bords fondamentaux
2. que convoitait c’est sûr une horde d’escrocs
2. de faite il pourrait bien que ce soient des jumeaux
2. pour déplaire au profane aussi bien qu’aux idiots
2. d’aucuns par dessus tout prisent les escargots
3. le cornédbif en boîte empeste la remise
3. des êtres indécis vous parlent sans franchise
3. le Turc de ce temps-là pataugeait dans sa crise
3. sur l’antique bahut il choisit sa cerise
3. le chauffeur indigène attendait dans la brise
3. une toge il portait qui n’était pas de mise
3. il se penche et alors à sa grande surprise
3. la découverte alors voilà qui traumatise
3. la critique lucide aperçoit ce qu’il vise
3. sur la place un forain de feu se gargarise
4. et fermentent de même et les cuirs et les peaux
4. et tout vient signifier la fin des haricots
4. il chantait tout de même oui mais il chantait faux
4. il n’avait droit qu’à une et le jour des Rameaux
4. elle soufflait bien fort par-dessus les coteaux
4. des narcisses on cueille ou bien on est des veaux
4. il ne trouve aussi sec qu’un sac de vieux fayots
4. on espère toujours être de vrais normaux
4. il donne à la tribu des cris aux sens nouveaux
4. qui sait si le requin boulotte les turbots ?
5. Je me souviens encor de celle