Séquence 1 : L’éducation du XVI° au XVIII° siècle : le meilleur et le pire
Séance 1 : Erasme, De l’éducation des Enfants, 1529
Support : Extrait du texte De l’éducation des enfants, Erasme, 1529

« Sansonnets » : étourneaux
Ce texte est une argumentation directe : celui qui parle s’exprime à la première personne du singulier.
Il s’adresse à son orateur à la secondes personne du singulier. Le tutoiement traduit un lien proche avec le locuteur.
Erasme anticipe sur la demande de son interlocuteur ; la question est donc posée par le narrateur. Cela lui permet d’exposer ses idées sur l’éducation des enfants.

Les enseignements proposés par Erasme sont « la pratique des langues » et « les fables des poètes ».
On les repère par les connecteurs « en premier lieu » et « et puis ».
Fable signifie ici écrit de fiction et le poète est le créateur de littérature, l’écrivain.
Seulement 5 lignes développent et justifient la pratique des langues alors qu’il attribue 28 lignes aux fables. Les deux thèmes sont disproportionnés.
Il y a deux arguments pour la pratique des langues :
 Il est plus facile d’apprendre les langues chez les tout-petits alors que cela est difficile chez les adultes. Il y a une antithèse de « tout-petits » et « adultes » et également de « sans aucun effort » avec « grand effort ». Le jeu d’antithèse est souligné par la locution « alors que ».
 Les enfants apprennent les langues par plaisir naturel, ce qui rend facile l’apprentissage.
Le premier argument à propos des fables des poètes se situe entre les lignes 9 et 12 : champ lexical du plaisir : « attraits », « séduisants », « charment », « délicieux » pour les enfants ; pour les adultes, cela permet « la formation du jugement » et « la connaissance de la langue ». Les textes de fiction charment les enfants et apportent des connaissances linguistiques et culturelles aux adultes.
Il y a des termes valorisants : « profit », complété par un superlatif de supériorité, « richesse »…
Le deuxième argument se situe