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a. La dédicace
L’auteur dédicace son autobiographie à sa mère. C’est un hymne à sa mère mais aussi, à travers elle, à toutes les femmes africaines. Ce texte est très connu sur le continent africain, il est lu et appris par cœur par les élèves et a également fait l’objet de chansons.
b. Le résumé
Camara Laye fait débuter son autobiographie vers l’âge de 5 ou 6 ans. Il découvre l’atelier de son père forgeron et tout le mystère et la magie qui entourent cette activité.
Sa maison familiale à Kouroussa est, pour le jeune Camara, un lieu de douceur et de protection.
Il se rend parfois chez son oncle dans un autre village, Tindican, où il découvre une autre communauté soudée autour des travaux agricoles.Déjà son habit de jeune écolier le fait se distinguer de ses compagnons de jeux. Il pressent que cette vie à la campagne ne sera pas la sienne.Il fréquente l’école coranique, puis l’école française où il excelle et ne tarde pas à rejoindre Conakry, la capitale, pour poursuivre ses études. Sa mère souffre beaucoup de l’absence de ce fils qui lui échappe.Il participe néanmoins aux rites initiatiques malinkés et musulmans : le rite de Kondén Diara et la circoncision. Ces deux cérémonies marquent le passage entre l’enfance et l’âge adulte. Les adolescents doivent apprendre à dominer leur peur et supporter la souffrance afin de prouver leur vaillance et leur courage aux yeux de la communauté. Le jeune garçon possède sa propre case dans la concession de ses parents, qu’il retrouve à chaque retour, modifiée « à l’européenne » grâce aux soins de sa mère qui n’ignore pas le goût de son fils pour la France.
Le récit s’achève sur le départ de l’auteur pour la France où il va intégrer une école à Argenteuil. Il est déchiré entre cette perspective nouvelle et l’abandon de sa terre natale, de sa famille, de ses amis, de son amour et de sa culture.
3. Les thèmes
a. L'Afrique : la tradition
Le récit de Camara Laye est un hommage à la terre africaine. La dédicace, même si elle