5385e848a8ffc
La nécessité de la pratique des échanges internationaux s’explique par l’inégalité de la répartition des ressources naturelles, des climats, du développement technologique, voire même de la spécialisation des nations.
Le commerce international est né du besoin ressenti par les hommes, de faire des échanges au-delà des frontières géographiques, linguistiques, raciales ou religieuses, en raison de la diversité dans la répartition des richesses.
Il s’agissait quelquefois d’une question de survie, En effet des ressources nécessaires à l’économie de certains pays, des biens indispensables parfois pour une stabilité sociale, mais non disponibles sur place, devaient être acheminés en provenance d’autres pays.
Le besoin de complémentarité ressenti initialement entre les nations s’est transformé rapidement, en fonction des rapports de forces, en une volonté de main mise sur l’ensemble des richesses mondiales par les Etats les plus forts (colonisation, domination…). Cette évolution historique a contribué à l’émergence d’un capitalisme florissant qui a su développer en parallèle une base industrielle solide et des techniques modernes pour améliorer grandement les rendements dans l’agriculture.
L’économie algérienne, dirigée et administrée depuis l’indépendance, a été contrainte cette dernière décennie à se soumettre aux nouvelles données de l’économie mondiale.
Ainsi, l’Algérie s’est lancée, dès la moitié des années quatre vingt, dans un processus de réformes économiques, nécessaires à son passage inéluctable vers l’économie de marché. Ces réformes ont institué le cadre réglementaire avec l’introduction d’un certain assouplissement des changes tout en préservant les attributions et missions de l’Etat qui a conservé son rôle de régulateur de l’économie.
Ces réformes ont eu, bien entendu, une incidence sur l’ensemble des intervenants algériens dans le commerce international (opérateurs économiques, banques et autres organismes financiers, douanes…).
Les