I. Tout pour sauver son fils A. Andromaque et Pyrrhus : un combat 1. Le désespoir d’une mère a. Abandon d’Andromaque : Dans un premier temps, on remarque qu’Andromaque est désespérée. Elle abandonne l’idée de sauver son fils Astyanax « Et que veux-tu que je lui dise encore ? ». Elle utilise de plus, l’imparfait pour montrer que c’est une longue action passée et cela montre qu’elle l’avait déjà parlé à propos de ce sujet « J’attendais de son fils encore plus de bonté ». Ce sentiment d’abandon prouve son désespoir et attend de Pyrrhus une certaine compassion. b. Malheur d’Andromaque : Ensuite, Andromaque nous parait plein de malheur « maux », « consolée », « misères », « heureux dans son malheur ». Ces termes prouvent la douleur de cette dernière. Elle fait rappel aux désastres reliés à sa famille « père mort », « époux sanglant », « fils réservé pour les fers ». Malgré ce malheur qui la domine, on remarque bien qu’Andromaque manipule Pyrrhus : elle fait part de ses malheurs pour mettre en valeur qu’elle est seul avec Astyanax et d’attirer une certaine compassion chez Pyrrhus. 2. Pyrrhus, entre accusé et défendeur a. Pyrrhus coupable aux yeux d’Andromaque : Andromaque accuse Pyrrhus de tous ses malheurs, mettant ainsi en avant sa culpabilité : « Auteur de tous mes maux » "vous me réduisez" (v.927), ainsi que "tombé sous vos lois" (v.936), dans lesquelles l'utilisation de la 2ème personne "vous" du pluriel et l'adjectif possessif "vos" marque l'accusation envers Pyrrhus. De plus, on remarque le vers "Auteur de tous mes maux" (v.927), avec le mot "Auteur", procédé de substitution pour qualifier Pyrrhus et qui permet de mettre en avant la culpabilité. b. Pyrrhus, sa défense de culpabilité : Face aux accusations d’Andromaque, Pyrrhus se défend de façon a ce qu’il dit a Andromaque qu’elle le hait beaucoup et que si sa haine diminuait il serait possible de sauver Astyanax, « Vous me haïssez plus que les Grecs ensemble ». Mais on