Acte 2 scène 8 acte 2 scene 8
Tout au long de la scène, Louison réfère à son père comme « mon papa » pour apitoyer ce dernier et de l’attendrir pour qu’il ne la frappe pas, ce qui montre le comique de geste. Quand il se prépare à la frapper, avant même qu’il s’approche, elle lui dit « vous m’avez blessée » en utilisant le verbe blesser au passé composé dont la valeur est une action accomplie dans le passé, ce qui est absurde, cela souligne l’emploi du comique de situation. Ensuite, Louison étant rusée contrefait la morte « Attendez. Je suis morte. » à la ligne 655, en utilisant le verbe « attendre » au présent de l’impératif pour ordonner son père de patienter, suivi par une hyperbole « je suis morte » pour se sauver d’être battu …afficher plus de contenu…
La petite fille révèle donc le secret de sa sœur à leur père sans mentionnant le nom de « l’homme » qui étant dans la chambre d’Angélique pour ne pas dévoiler le secret tout à fait. Angélique chasse Clante de sa chambre en lui disant « sortez, sortez, sortez » qui est une accumulation qui montre que Angélique insiste que l’homme sort de sa chambre, il l’illustre comme la fille « la plus belle du monde » qui met en exergue l’amour de Cléante a la jeune fille, en utilisant l’adjectif « belle » au superlatif relatif. Argan répète la réplique « et puis après » plusieurs fois qui est une répétition comique et courte qui amplifie le comique d’Argan dans cette situation, elle montre aussi sa curiosité dans ce sujet. Vers la fin du texte, Argan suggère que Louison ne lui a pas tout