Addiction ethique
TROIS RAPPELS
1-Un jour on demande à un fou pourquoi il se tape sut la tête avec un marteau,
Quand je m’arrête cela va mieux.
Les addicts ne sont pas plus que les autres, fous.
L’addiction est un terme qui refait son apparition au moment des années soixante ; Vieux terme de loi disant que si une personne ne pouvait payer sa dette elle devenait esclave ou serf. Elle perdait sa liberté. (N’oublions pas la notion de dette)
L’addiction va s’intéresser a l’ensemble des modes d’usage : depuis l’abstinence, l’usage normal, l’usage à risque 20% de la population, l’usage nocif soit par ces conséquences toxiques soit par la mise en place des mécanismes de la dépendance 3% de la population.
2-On distingue deux grands types d’addiction : Les addictions secondaires, environ 20% de la population addicte. La structure psychopathologique précède l’addiction. Or la pathologie mentale s’exprime et débute souvent au moment de l’adolescence, posant des problèmes de diagnostic. Les addictions primaires ,80%des addictes, pour lesquels aucune structure pathologique repérable. On note une certaine immaturité, une intolérance aux frustrations. (Quid de l’exposition in utero ?)
3-Il faut mentionner la richesse et la complexité de notre structure du temps : Le temps de penser, de se pauser, un moment d’éternité. le temps d’ oublier, de disparaître. IL s’agit d’un problème clinique et très peu technique.
C’ est le problème de l’homme dans sa considération ontologiquement unique et non séparé entre le monde de la vie et son existence organique Donc un choix permanent entre l’unité de son être (la vie) et le non être ( la mort).Et donc la nécessite permanente de faire la synthèse .
Cet ensemble : Produit et / ou comportement addict forment un véhicule « magique » (Al Cool) qui permet a l’individu d’être : Ce qu’il est ? Ce qu’il doit être ? Ce qu’il s’imagine qu’il est ? (Troubles