Affaire économie-droit Brevik (norvège)
1) Les faits de l'affaire Breivik
Le 22 juillet 2011, Vendredi en milieu d’après-midi à Oslo, une voiture piégée explose en plein cœur du quartier officiel, à proximité immédiate de l'immeuble abritant le siège du Premier Ministre Norvégien, absent à ce moment la. L'explosion a été entendue à des kilomètres à la ronde. Elle a soufflé les fenêtres du bureau du Premier ministre.
Un porte-parole de la police a rapidement appelé les habitants d'Oslo à "éviter les grands rassemblements" et à rentrer chez eux. Le quartier a été entièrement bouclé et des chiens renifleurs ont passé l'endroit au peigne fin à la recherche d'autres explosifs éventuels tandis que des pompiers luttaient contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine. On parle de "plusieurs dizaines" de personnes hospitalisées pour des blessures plus ou moins grave.
Une fusillade dans un meeting travailliste
Peu après, vers 16h50, un homme armé d’un fusil automatique déguisé en policier ouvre le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo. Pendant 45 minutes l’homme tire sur les jeunes, tous âgés entre 14 et 20 ans. Le Premier ministre Jens Stoltenberg devait initialement s’y rendre.
L'homme s'est introduit dans le camp en prétendant vouloir s'assurer de la sécurité des participants après l'explosion d'Oslo et a tiré sur les participants.
L'unité spéciale de la police ne serait arrivée sur place que vers 18h25. Le chef du district de police estime qu'il a fallu 45 minutes aux forces de l'ordre pour atteindre le lac. Elles n'ont pas pris d'hélicoptère pour rejoindre l'île car il n'y en avait pas de disponible.
Lorsque les agents de police arrivent finalement, des dizaines de jeunes sont déjà morts ou gravement blessés. Le tireur s'est alors directement rendu sans que plus aucun coup de feu ne soit tiré.
La police locale n'a reçu l'information sur la fusillade à 17h27 et l'auteur fut