Lors des dernières élections, deux partis se sont opposés quant à la question de rapatrier l’armée canadienne de l’Afghanistan ou pas. En effet, Jack Layton était d’avis qu’il fallait rapatrier l’armée et il encourageait l’utilisation des forces armées pour des fins humanitaires. Stephen Harper, quant à lui, préfère laisser nos troupes en Afghanistan pour régler le conflit par les armes. Ainsi, comme le Québec a voté en majorité pour le NPD et donc pour ses idéaux, les Québécois ont clairement énoncé qu’ils préféraient voir leur armée revenir au pays, et ce, contrairement à tout le reste du Canada. Ainsi, ce débat m’amène à me demander : doit-on envoyer les troupes de l’armée canadienne dans les pays en difficulté même si ceux-ci n’ont pas réclamé d’aide? Cette question oppose le désir de soutien à la liberté de choix de ce pays à ne pas demander d’aide. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un choix simple, je crois que nous devrions aider les pays qui nécessitent de l'aide. Pour mieux expliquer mon choix, il serait important de déterminer en quoi ces deux choix constituent un problème éthique. En effet, pour constituer un problème éthique, il doit y avoir équivalence entre les deux options et celles-ci doivent être morales. Ainsi, ces deux options sont-elles morales? Le cas échéant, qu’est-ce qui serait négligé dans chacun de ces choix puisqu’un problème éthique implique naturellement une insatisfaction quant à la prise de la décision? Selon Kant, « la volonté est une sorte de causalité des êtres vivants, en tant qu’ils sont raisonnables, et la liberté serait la propriété de cette causalité » . La liberté devient donc l’outil qui permet d’accomplir une volonté. La volonté est la capacité qui nous permet d’établir nos propres lois et donc, d’agir dans l'ordre d'idée de ces lois puisque nous les avons nous-mêmes érigées. Autrement dit, ces lois renvoient au principe qui nous pousse à agir selon une maxime qui tend à devenir une loi universelle. Cette définition de la