Je suis élève «Aide-soignante» à l’IFAS de Vernon, promotion 2012 – 2013.
Dans le cadre du module 5 «Relation – Communication», et afin de valider celui-ci, je suis amenée à faire un travail écrit décrivant une situation interpellante durant le premier stage.

Je vais vous décrire ma situation où s’est passée dans une structure de soin de réadaptation, accueillant des patients à partir de 18 ans. J’ai en charge Monsieur P âgé de 96 ans. Ce patient est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il est hospitalisé suite à des chutes à répétition à domicile dans un contexte (ou en lien avec une séquelle) d’hémiparésie droite suite à un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).

Par rapport à sa maladie, Monsieur P est au stade léger. Il ne parle pas beaucoup, très somnolent puis agité pendant la nuit. A chaque soin de Monsieur P, les soignants ne se pressent pas du tout et font toujours des réflexions sur lui, cela m’a intriqué et je pose la question à une aide-soignante «Pourquoi qu’elle a réagit comme cela ?», elle répond que «c’est un patient qui n’est jamais content, de toute façon, il ne comprend rien à ce que l’on lui dit, il ne répond à ce que l’on lui demande, c’est un langage de sourd !» s’exclame-t-elle.

Je repars chez moi avec une multitude de questions qui me tracasse : «Pourquoi tous ces comportements des soignant envers ce patient ?» ; «Quelles sont les conséquences de ces attitudes face à ce patient ?» ; «Pourquoi ce silence de la part du patient ?» ; mais plus précisément, dans le cadre de mon travail, je vais étudier sur la question de base : «Quels sont les éléments de communication à mettre en œuvre chez une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer pour améliorer un soin de confort ?».

Pour travailler cet écrit, je me suis intéressée dans un premier temps à la maladie d’Alzheimer (les caractéristiques, les différents stades, les facteurs risques, …), je me consacrerai ensuite à ce qui relie les aides-soignants au patient atteint de la maladie