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Le bonheur semble être la chose la plus communément recherchée par l’ensemble des hommes. Il peut être défini comme le but de l’existence. Relativement à son sens étymologique, le bonheur se définit comme un état stable et durable de satisfaction. En ce sens, il mêle nos plaisirs, nos besoins, et nos désirs à la réalité. Cependant, la question que pose le sujet nous invite à réfléchir sur la réalité ou l’effectivité de ce bonheur. Autrement dit, ceci nous invite à reconsidérer la conception que nous nous faisons de notre bonheur. Radicalement, l’interrogation porte sur la définition du bonheur, différenciant des bonheurs illusoires et peut-être un bonheur réel devant être recherché ; voire la possibilité même d’un bonheur que l’on pourrait qualifier de pur, c’est-à-dire n’étant pas soumis à l’illusion au risque sinon de ne plus trouver de sens à l’existence, donc de voir émerger la question « à quoi bon ? » et de verser dans le pessimisme. Il s’agit donc de ne pas s’abuser (illusion vient de illudere en latin = s’abuser, se jouer de…) relativement à la conception de notre bonheur ce qui engage dès lors nos choix de vie et le mouvement de notre existence. C’est alors que la question « un bonheur sans illusion est-il possible ? » prend toute son acuité, c’est-à-dire l’exigence d’un bonheur hic et nunc (ici et maintenant) et non dans un autre monde, ou après la mort. Or quand bien même un tel bonheur serait possible, on pourrait de demander s’il ne serait pas l’objet d’une illusion relativement à