Aides commentaires
Questions :

1. Les quatre textes proposés dans le corpus nous montrent chacun une sorte de déception. Le titre choisi par Balzac pour l’œuvre du premier texte, à savoir Illusions perdues, pourrait donc être approprié à l’ensemble des textes mais de façon différente.
Dans le premier texte, Lucien qui découvre à Paris tout ce que la mode peut apporter comme séduction supplémentaire aux jolies femmes comme les cheveux par exemple : « La coiffure qui le séduisait tant à Angoulême lui parut d’un goût affreux comparée aux délicates inventions par lesquelles se recommandait chaque femme. » L 8 à 10, trouve sa maîtresse très provinciale et de ce fait moins agréable. Avec lui, Mme de Bargeton, se permet d’étranges réflexions sur celui-ci et parcourt le même chemin : « Malgré son étrange beauté, le pauvre poète n’avait point de tournure. » L 18 à 19. Les deux amants déçus l’un par l’autre sont en pleine rupture.
Dans le deuxième texte, de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet sont déçus par leurs échecs successifs au point de renoncer à toute chose entreprise et de tomber dans l’ennui : « Ils n’étudiaient plus, dans la peur de déceptions,[…], et leur solitude était profonde, leur désœuvrement complet. » L 2 à 4.
Jeanne, l’héroïne de l’œuvre Une Vie de Maupassant, a connu de nombreuses déceptions dans sa vie sentimentale et son mariage et va d’épreuve en épreuve. Effectivement, son mari se révèle brutal, avare et la trompe très vite. Elle ne croit plus à la possibilité d’un bonheur pour elle. Mais, dans cette fin de roman, au cours d’une belle soirée de printemps, au contact de la douceur et de la chaleur de sa petite fille qui attend l’affection qu’elle n’a pas reçu, Jeanne reprend espoir, ce qui est souligné par la déclaration de la servante Rosalie : « La vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit. » L 15 à 16, dite dans le but de lui montrer qu’elle s’est trompée sur la vie et sur le fait qu’il y a toujours du mauvais dans