Dans le texte étudié, Alain explique l’importance du doute dans nos façons de penser et dans la vie quotidienne. Dans sa première phrase, Alain compare le rôle du doute sur l’esprit à celui du sel. Le sel a un rôle conservateur sur les aliments. L’auteur énonce donc que le doute permet de conserver les connaissances afin qu’elles ne « pourrissent pas ». Alain insiste sur une remise en cause continuelle du savoir emmagasiné. Que ces connaissances soient les «mieux fondées » et les « plus raisonnable », elles doivent à tout moment être soumises au doute. Ici, Alain pense donc que des connaissances, fondés sur des principes logiques et certains, doivent être remises en question afin de ne pas les laisser pourrir. Ainsi d’après lui, je devrais tous les soirs soumettre mes connaissances emmagasinées en cours de philosophie au « doute » afin qu’elles ne pourrissent point, et qu’elles soient bien conservées jusqu’au passage de mon baccalauréat. Dans son second paragraphe, il différencie un autre type de doute, qu’il qualifie de « forcé » et « triste ». Ce doute d’après lui est consécutif à une erreur, il n’est donc pas choisi, nous sommes contraints de l’exprimer, car nous avons la preuve que notre thèse est erronée. Il nous paraît donc « violent », puisqu’il est ressenti comme une contrainte. Selon Alain, ce doute n’avance à rien, puisque c’est avant d’être trompé qu’il aurait fallu douter de ce savoir bancal. Il qualifie ensuite ce doute comme un « regret », car la personne trompée regrette d’avoir prêter sa confiance à une pensée qui finalement n’avait aucun fondement. Mettons-nous maintenant à la place de ce mari qui vient d’apprendre que sa femme l’a trompé. Après avoir cru pendant des années à la fidélité de sa compagne, il s’aperçoit, après coup, qu’il aurait peut être dû douter avant de lui accordé sa confiance. Ainsi maintenant que des cornes ont surgis sur son front, c’est un profond regret qu’il ressent, puisqu’il se dit «J’ai été aveugle, cette femme