Albert camus
L'asile des personnes agées est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. J'aurais malheureusement peu de temps pour dire Adieu à ma chère mère, ce qui me peine car ces derniers temps je n'ai pas eu la possibilité de lui rendre visite régulièrement comme je l'aurais souhaité. Mon patron m'a accordé deux jours de congés, seulement. Et ça lui a suffit pour qu'il est l'air faché au point de ne pas me présenter ses condoléances. J'ai du mal à réaliser pour le moment, mais ça ne m'empêche pas d'être triste. Après l'enterrement peut être que je réaliserais, mais je ne veux pas trop y penser pour le moment.
J'ai donc pris l'autobus à 2 heures, comme je l'avais envisagé au par avant. Il faisait chaud, mais je m'en moquais, je ne pensais qu'à maman. J'ai mangé au restaurant de Céleste, pour me redonner un peu le sourire. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m'a dit: "On a qu'une mère." Quand j'ai du partir, ils m'ont accompagné à la porte. Je me suis habillé avec une cravate noir et un brassard, que j'ai emprunté à Emmanuel, lui à malheureusement perdu son oncle il y a quelques mois. Je voulais être bien pour ma dernière rencontre avec maman. La tristesse ma ralentissait, j'ai donc couru pour ne pas manquer le départ. Je me suis assoupis, car je voulais être de bon point pour dire aurevoir à ma tendre maman. Lorsque je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a demandé si je venais de loin. Je lui ai donc expliqué, qu'en effet je venais de loin mais pour des raisons