Albert camus
16e et 17es : Le mot romantique est utilisé sous forme adjective et signifie « qui se rapporte aux romans de chevalerie », plus largement, au moyen-âge.
18es : il parait dans la langue française sous forme adjectivale et sera associé à des paysages (paysages romantique= paysages pittoresque). Il suscitera donc une émotion. C’est la définition qu’accorde Rousseau à ce mot.
19es : il y aura interaction avec le romantisme allemand « romantisch » (signifie qui a un rapport avec l’histoire). Les allemands l’associent à toute une littérature qui n’est pas classique. « De l’Allemagne », écrit par Madame de Staël est une œuvre qui explique que le mot est désigner tout un contexte de chevalerie. On en revient donc à son sens primitif.
1824 : Anger qui est un critique littéraire utilise le mot romantique pour désigner tous les jeunes écrivains qui avaient pour but de chambouler les règles classique et appel cela « La secte des romantique » dont faisait partie Victor Hugo. Maintenant, son romantique ceux qui ne sont pas classique (association a l’idée de rébellion, de liberté).
AUX ORIGINES DU MOUVEMENT : PRÉROMANTISME ET ROMANTISME ANGLAIS
18es : Siècle des lumières (rationalistes, philosophes, penseurs). Un courant apparaitra qui privilégiera l’émotion, le surnaturel (superstition, imagination, croyance…). Le courant se rattachera à la nature, mais une nature déchainée (tempête, vents violents, arbres soufflés…). Un exemple avec Edward Young qui a écrit « Complaintes : Pensées nocturnes sur la vie, la mort et l’immortalité » très tourmenté et mélancolique.
1760 : Ossian, qui a écrit « Fragments de poésie ancienne recueilli dans les montagnes d’Ecosse et traduite du gaëlique et de l’Erse » bien que fausse (le véritable auteur s’appelle James Mac Pherson) introduira l’essentiel du romantisme (nature déchainée, brouillard, clair de lune) et l’aspect sentimentale (mélancolie, solitude, désespoir…). A la fin du 18es un auteur anglais William