Arnal Axel, PS3 Albert Camus, L'étranger, 1942. Le soir, Je suis allée le chercher et lui demander si il voulait se marier avec moi. Il a dit que cela lui était égal et que nous pourrions le faire si je le voulait. J'ai voulu savoir alors si il m'aimait. Il a répondu comme il l'a déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute il ne m'aimait pas. "Pourquoi m'épouser alors?" ai-je dit. Il m'a expliquer que cela n'avait aucune importance et que si je le désirait, nous pouvions nous marrier. D'ailleurs, c'était moi qui le demandait et lui il se contentait de dire oui. J'ai observé alors que le mariage était une chose grave. Il a répondu: "Non". Je me suis tue un moment et je l'ai regardée en silence. Puis j'ai parlé. Je voulait simplement savoir si il aurait accepter la même proposition venant d'une autre femme, à qui il ne serait attaché de la même façon. Il a dit "Naturellement." Je me suis demandé alors si je l'aimais et lui, ne pouvait rien savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, j'ai murmurée qu'il était bizarre, que je l'aimaissans doute a cause de cela mais que peut-être un jour il me dégoûtera pour les mêmes raisons. Comme il se taisais, n'ayant rien a ajouter, je lui ai pris le bras en souriant et j'ai déclarer que je voulais me marier avec lui. Il a répondu que nous le ferions dès que je le voudrais. il m'a parlé alors de la proposition du patron et je lui ai dit que j'aimerais connaitre Paris. Il m'a appris qu'il y avait vécu dans un temps et je lui ai demandé comment c'était. Il m'a dit: "C'est sale. Il ya des pigeons et des cours noires. Les gens ont la peau blanche." Puis nous avons marché et traversé la ville par ses grandes rues. Les femmes étaient belles et il m'a demandé si je le remarquais. Je lui ai dit oui et que je le comprenais. Pendant un moment, nous n'avons plus parlé. Il voulait cependant que je reste avec lui et il m'a dit que nous pourrions dîner ensemble ches Céleste. J'en avais bien