Albert camus
L’étude comparative que nous nous proposons d’entreprendre sur la manière dont les deux écrivains Albert Camus et Andrei Plesu ont envisagé le paysage ont comme point de départ l’hypothèse que ces deux éléments sont solidaires, voire inséparables, qu’ils ont comme but la découverte d’un monde nouveau, différent de celui quotidien, arrivant même jusqu'à une perception métaphysique.
Avant d’entrer dans le vif du sujet il nous semble nécessaire de définir les deux notions, ainsi que celle de culture qui mène à l’idée de la découverte de l’autre, de l’étranger.
Quand on parle du voyage en général on a tendance à le réduire à un simple processus sans prendre en considération une multitude d’aspects que celui-ci pourrait impliquer.
Le voyage en soi ne se réduit ni à la carte, qui n’en est que le tracé éventuellement motivant, ni à son récit. Il existe plusieurs types de voyages et de nombreuses manières de voyager.
Le voyage implique toujours une finalité plus ou moins efficace: il vise une direction et un projet qui peut être connu ou qui va être découvert.
Chaque individu est en quelque sorte prisonnier de sa propre culture. On peut parler d’une culture partagée, qui inclut les mythes, les croyances, les traditions, les coutumes, les valeurs, comportements, représentations et pratiques et d’une culture profonde qui fait référence à une sensibilité qu’on ne peut pas contrôler, il s’agit d’ « un niveau de culture sous-jacent, caché, et très structuré, un ensemble de règles de comportement et de pensée non dites, implicites, qui contrôlent tout ce que nous faisons. » Ce niveau de culture caché détermine la manière dont les individus perçoivent leur environnement, définissent leurs valeurs et établissent leurs rythmes de vie fondamentaux. On se propose d’apporter un support/corpus qui soutienne les idées qu’on vient d’énoncer.
J’ai choisi comme sujet d’analyse le livre Noces écrit par Albert Camus et plus précisément
quelques