Alccols - apollinaire (notes de lecture)
Guillaume Apollinaire Notes de lecture
Zone poème plutôt long par rapport à l’ensemble recueil vers à longueur non fixe −→ impression d’incertitude, de divagation renforcée par des comparaisons/analogies mystérieuses et obscures phrases « coupées » (enjambement) entre deux vers. → maintient l’impression de flottement, d’incertitude omniprésence du son −→ harmonie esthétique, son associé au « beau » → parallèlement, l’agressivité et la laideur exprimées également grâce aux sons (notamment grâce à des verbes) ensuite, prépondérance de l’aérien −→ sorte d’harmonie divine, mouvement homogène, continu → encore parallèle grâce aux sens : le mouvement urbain (Paris) semble mauvais/brutal Apollinaire s’adresse à plusieurs personnes (« tu », « vous », « nous »), parle à la première personne (« je ») ou ne précise pas le destinataire (description seule, sorte de point de vue externe dans l’énonciation) → donne l’impression d’une multiplicité des points de vue −→ donc impression de témoignage, d’autant plus que le narrateur change souvent de thème à la fin : 2ième personne du singulier et plusieurs références géographiques (grandes villes) −→ Apollinaire insiste sur la vie riche du destinataire, son expérience, comme s’il avait vécu beaucoup de choses. =⇒ poème qui joue beaucoup sur les sens (sons, mouvements, lieux géographiques)
Le Pont Mirabeau poème plus harmonieux, plus mélodieux car : – vers/strophe à forme fixe – une chanson 1 : strophes à mètre fixe entrecoupées de ce qui ressemble à un refrain (2 vers identiques répétés) – plus mélodieux car rimes « respectées » – alitération en [l], et en [m]/[n] (dans une moindre mesure) → impression de glissement, de progression et de douceur (comme l’eau qui coule sous le Pont Mirabeau) =⇒ harmonie imitative avec l’écoulement de la Seine.
La Chanson du Mal-Aimé succession de quintils −→ une forme plus adaptée à la chanson ? quintils d’octosyllabes → 1 quintil = un moment, une action figée
1. Léo Ferré a