Alcools d'apollinaire
Alcools
Guillaume Apollinaire
(26/8/1880 – 9/11/1918)
1ère partie
Les rencontres amoureuses font partie intégrante de la vie et de l’œuvre d’Apollinaire. En effet, les poèmes tels que « Annie » et « La chanson du mal aimé » parlent de ses relations avec Annie Playden, une gouvernante, et de la douleur de sa rupture quand elle partit en Amérique.
Il est envoyé en prison en 1911, accusé de complicité de vol parce qu’un de ses amis a volé des statuettes au Louvre. La semaine passée à la prison de la Santé le marque.
En 1913, il publie Alcools, résultat de ses poèmes depuis 1898.
2ème partie Apollinaire rassemble dans ce recueil quinze ans de poésie, près de soixante-dix pièces distinctes voire disparates. Ses poèmes variés d'« esprit nouveau », alternent nostalgie et chanson gaie ; ils proclament le début d'un siècle cosmopolite et citadin : « À la fin tu es las de ce monde ancien », dit le premier vers du premier poème, « Zone », traversé de « Cosaques Zaporogues », d'« émigrant de Landor Road », de bordels « shangaïais », de drames rhénans, de « viriles cités » et de « saintes usines ». Apollinaire prit la décision de ne mettre aucune ponctuation dans Alcools.
Il a des thèmes récurrents, voire obsédants, tels que :
* la fuite du temps :
« Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent […] »
* l'échec de l'amour :
« La tzigane savait d'avance
Nos deux vies barrées par les nuits
Nous lui dîmes adieu et puis
De ce puits sortit l'Espérance […] »
* la quête de soi :
« Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant
La vie est variable aussi bien que l'Euripe
Tu regardais un banc de nuages descendre
Avec le paquebot orphelin vers les fièvres futures
Et de tous ces regrets de tous ces repentirs Te souviens-tu […] »
Il apprécie les plaisirs de la vie. Son langage est recherché ; il a le goût du mot rare et du calembour, voire de l’insulte. Son sens de