Allégorie de la caverne
L’allégorie ou mythe de la caverne est un extrait du livre VII de la République écrite par Platon entre 385 et 370 av JC. Elle se présente sous forme d’un dialogue entre deux narrateurs : Platon fait ici parler Socrate (son maître) à la première personne et emploi donc le « je » et Glaucon un second narrateur imaginaire.
Premièrement on remarque que le texte comporte deux grandes parties principales et une morale. La première se passe dans la caverne et l’autre se passe à l’extérieur de la caverne. Pour mieux le comprendre on va tout d’abord procédé à un bref résumé.
Le narrateur principal, Socrate, décrit un tableau de prisonniers dans une caverne à un de ses disciples Glaucon. En effet ces derniers sont emprisonnés dans une caverne et donc par conséquent sous terre depuis leur enfance avec pour seule lumière celle d’un feu allumé au loin projetant alors les ombres des gens passant avec des objets à la main (statuettes d’hommes, d’animaux …). La voix de ses passants est aussi perçue par les prisonniers grâce à l’écho de la caverne. Socrate explique alors que les prisonniers qui n’ont jamais vu autre chose que le fond de la caverne vont considérer les ombres et les voix comme de véritables objets et non, comme la projection de véritables objets sur le mur de la caverne par le feu. C’est la conscience de la réalité que les prisonniers ont alors à ce moment du récit.
Dans un deuxième temps, Socrate imagine une situation dans laquelle un prisonnier venait à être libéré et serait alors confronté aux véritables objets du « monde de la surface » et non à ceux de la caverne. Le prisonnier souffrira bien évidement au début de la lumière « et ne pourrait voir aucun objet [de la surface] que nous appelons à présent
véritables ». Il finit cependant par s’y habituer et par s’accoutumer à la lumière en commençant par le soleil dont il en déduira le fonctionnement des saisons et des années. Puis Socrate explique que l’idée de « son ancien