Alm en bref
Définition : l’ALM peut être définie comme une méthode globale et coordonnée permettant à une entreprise, et notamment à une banque, de gérer la composition et l'adéquation de l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors-bilan en vue d’un meilleur équilibre risque/rentabilité.
Objet : la gestion financière offre plusieurs techniques de gestion du risque qu’on peut regrouper entre adossement, immunisation, diversification et couverture à terme. Mais pour comprendre l’objet de l’ALM, il faut se souvenir que la gestion globale des risques consistait avant 1970 à la gestion du passif. Puis elle s’est étendue à la gestion de l’adéquation de variation de valeur du couple actif/passif jusqu’en 1980. Depuis, elle s’est intéressée au calcul du rendement des fonds propres.
L’ALM vise à maîtriser dans les meilleures conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des risques financiers. En d’autres termes, il s’agit d'optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau acceptable de risque de taux, de change et de liquidité. En outre, il faut veiller à assurer une allocation de ces fonds propres de manière à adapter le volume et la structure des emplois et ressources et des activités à l'évolution du marché et à l'environnement financier et réglementaire, notamment aux ratios prudentiels. On parle alors d’optimisation du couple risque/rentabilité.
Intérêt : l’ALM est un puissant outil de création de valeur pour l’actionnaire et de contrôle du risque, lequel n’est plus considéré comme un élément « intangible » sujet seulement à une mesure qualitative. Dans le cas particulier des risques financiers imputables aux soubresauts des marchés financiers, les techniques et outils de l’ALM en permettent une meilleure définition, une mesure quantitative (donc plus précise), une planification plus élaborée mais également une gestion plus