Amenagement recreatif des forets
Le quartier Agdal était destiné au départ à abriter des petites villas dans le bas Agdal, alors que dans le haut Agdal y avait de grandes villas. C’est un quartier à faible densité qui va devenir après sa nouvelle affectation : « zone d’immeubles », un quartier où les transformations spectaculaires lui font subir des mutations aussi bien de son paysage que de son contenu socio-économique.
En zone villa, le quartier avait sa propre identité, on savait le reconnaître par la qualité particulière de ses constructions, de ses espaces publics et par son importance en espace vert acquise durant la période coloniale, le quartier avait un espace urbain harmonieux.
Jusqu’au début des années 70, malgré le départ des Européens, l’Agdal gardait son aspect originel, tant au niveau morphologique qu’à celui des activités qui sont restées groupées essentiellement autour des places de Ibn Yacine et Rabia Al Adaouia ( ex place Jeanne d’Arc). Mais avec la mise en application du SDAU, l’Agdal est déclaré zone immeubles, d’où une course vertigineuse à l’acquisition des villas et à la construction d’immeubles à la place, donnant ainsi actuellement au quartier un aspect de chantier permanent, surtout le long des artères principales comme l’avenue Fal Ould Oumaïr ou l’avenue Ibn Al Khattab.
Par conséquent ce quartier connaît une spéculation foncière effrénée faisant passer le mètre carré acheté de 300 à 400 Dh à plus de 4000, voire même 6000 Dh dans une intervalle de 10 ans, pour passer de 10000 à 30 000 Dh actuellement.
Aujourd’hui, tout le quartier est en voie de surélévation. Une partie importante des villas est déjà remplacée par des immeubles de 4 à 6 niveaux comprenant en moyenne 8 appartements variant entre le petit studio et le grand appartement de standing.
La décision du