Une part importante de la population mondiale vit désormais en ville. Le début du xx siècle se caractérise par l'importance de l'étalement urbain et par le phénomène de métropolisation : la concentration des hommes et des activités dans les plus grandes villes. Mais ces villes génèrent de nombreuses inégalités. L'aménagement et la gestion de l'urbain doivent aujourd'hui être au coeur de la réflexion sur la ville durable.
→ probl ématique, annonce du plan.

La croissance urbaine est forte, surtout dans les pays en développement. La population mondiale vit désormais majoritairement dans les villes, qui sont des milieux fragile. La population urbaine a été multiplié par 20 au cours du 20e siècle et elle devrait encore doubler d'ici 2050. Cette transition urbaine, inégale selon les pays, s'accompagne d'un accroissement des mégalopoles, principalement dans les pays en voie de développement. Ce sont les plus grandes villes, les métropoles, qui croissent le plus vite. Les espaces urbains révèlent des inégalités sociales et spatiales fortes. La question de la mobilité est au coeur du fonctionnement des villes. Les espaces urbains sont saturés, principalement les centres où les densités sont fortes. Les transports collectifs constituent l'alternative la plus efficace à l'automobile. Les réseaux de transports en commun se développent afin de faciliter la mobilité. Les mesures se multiplient dans les villes développées pour une politique de transports durables. Certaine métropoles restent dépendantes de l'automobile. La diversité des situations individuelles se retrouvent également dans les villes du Sud où le transport informel demeure important dans les villes pauvres, comme les taxis-motos dans les villes d'Afrique ou d'Asie.

Les villes sont des milieux fragiles où les populations sont exposées à des nuisances multiples. La santé et l'environnement y sont souvent mis à rude d'épreuve. Les habitants des grandes villes sont de plus en plus exposés aux nuisances