Racine, Phèdre, 1677, acte V scène 7

Biographie : Jean Racine né en 1639 dans l’Aisne et mort en 1699. Il est bourgeois et est orphelin très tôt. L’Abbaye de Port-Royal il se trouve le jansénisme (= tendance au sein de l’Eglise catholique), lecture des évangiles selon la grâce certains l’ont et d’autres ne l’ont pas. A Port-Royal il y a des écoles et des solides axés sur le latin et le grec. En 1658, Racine quitte Port-Royal et vient vire à Paris. Il écrit des œuvres pour le Roi. La première pièce est La Thébaïde (1664) et Alexandre (1665). En 1665, Racine enlève Alexandre à la troupe de Molière pour la donner à une troupe concurrente. De 1667 à 1677 c’est la montée. Bérénice en 1670, Phèdre en 1677. Le théâtre est vu comme la littérature du diable. La relation est complexe. On peint les passions des humains mais les pieux assistent tout de même aux pièces. En 1677, il arrête l’écriture, il est anoblit et rentre à Port-Royal. Il revient à la demande de la seconde épouse du Roi en 1689 Esther et en 1991 Altralie. Sa seconde épouse est Madame de Mainteron. Madame de Mainteron fonde une école pour les jeunes filles dérangées : Saint- Cyr ou l’on faisait jouer les jeunes filles : pièces de Racine. Ala fin de sa vie, il meurt et est enterré à Port-Royal.

Introduction :
L’extrait de la scène 7 de l’acte V, il s’agit du dénouement de tragédie classique, on le voit car Racine obéit aux règles classiques. Ici on a un dénouement marqué par le malheur mais ce n’est pas tout le temps le cas dans les tragédies, Phèdre est l’image de la mort, Phèdre va jusqu’au bout. Thésée se sent coupable. Ici c’est l’aveu de Phèdre, c’est un choc pour Thésée. On voit Phèdre mourir sur scène.

En quoi ce dénouement constitue-t-il un dénouement exemplaire ?

I) Les regrets de Thésée 1) Les doutes de Thésée
Toute la première tirade de Thésée est marquée par le doute « cruel soupçon », « injuste légitime ». Il n’est pas complètement sure d’avoir bien agit. « Peut-être »