Analyse de virgin suicides de sofia coppola
Virgin Suicides, le premier long métrage de la réalisatrice américaine Sofia Coppola est sorti en France le 27 septembre 2000. Sofia Coppola obtient, avec ce que certains nomment un chef d’œuvre plusieurs récompenses (tel que le prix du meilleur nouveau cinéaste aux MTV movie awards) . Ce film retranscrit à la perfection le mal de vivre des personnages du roman éponyme de Jeffrey Eugenides.
Virgin Suicides, traite des problèmes de l’adolescence et le fait avec une douceur et une sérénité troublante. Et c’est en parti pour cela que j’apprécie ce film. Virgin Suicides raconte l’histoire des sœurs Lisbon dans l’Amérique bourgeoise des années soixante-dix. La plus jeune, Cecilia se donne la mort lors d’une fête organisée pour elle suite à sa tentative de suicide. Après cela la famille sombre en dépression, ce qui mènera à la fin au suicide collectif des quatre autres sœurs.
Comment Sofia Coppola traite-elle dans son film le suicide d’adolescents avec une telle douceur dans ce monde d’apparence ? Tout d’abord, nous verrons le contexte et le lieu dans lesquels se déroule le drame : « l’American way of life », puis comment ce modèle de vie est contesté, enfin nous étudierons les rapports homme-femme.
Pour commencer, il ne faut pas oublier dans quel contexte le drame à lieu, la famille Lisbon vit dans une banlieue bourgeoise et puritaine des année soixante-dix. D’ailleurs dès la première séquence nous voyons une jeune fille ( Lux ) dans ce quartier résidentielle calme et paisible, les gens arrosent leurs pelouse, on y promène son chien et les enfants jouent au basket. Plus loin dans le film, et à plusieurs reprises, les voisins se réunissent et s’entre aident, pour enlever la barrière des Lisbon par exemple. A première vu c’est une banlieue ensoleillé ou il fait bon vivre. Bien qu’il règne une ambiance de camaraderie entre les voisins, chaque faux pas est critiqué, c’est un monde d’apparences et de faux semblants.
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