Analyse de l’extrait de candide: le nègre de surinam
Candide publié en 1759 (présenté par Voltaire comme une traduction du docteur Ralph allemand, affaire Calas) met en scène un jeune homme naïf qui après avoir été chassé du château de TTT va découvrir le mal en parcourant le monde. Il sera ainsi confronté à la guerre, à l’intolérance religieuse et à l’esclavage. Comment cet extrait de conte philosophique permet-il la dénonciation de l’esclavage ?
I] La critique de l’esclavage. 1) un passage centré sur la figure de l’esclave
Ce personnage apparait dans ce texte est disparait ensuite. Ce passage est centré sur le portrait de l’esclave. Il y a un dialogue entre Candide et l’esclave qui va faire apparaitre le point de Candide sur l’esclave et le point de vue de l’esclave sur lui-même mais aussi le point de vue de la mère sur l’esclave. Le portrait de l’esclave passe d’abord par une vision d’ensemble, ensuite le portrait ce précise, il y a des éléments physiques (il manquait la main gauche et la jambe droite) et la description des vêtements (n’ayant plus que la moitié de son habit). Ce portrait se veut précis (l.2 : c’est-à-dire). Le portrait est placé sur le signe du manque, de l’amputation, ce manque se retrouve aussi dans l’absence de nom. Une victime de la cruauté : cette cruauté se voit avec le caleçon de toile donné pour tous vêtements (l.10), avec la mention du travail très dur et très dangereux (l.10-11) (éviter la gangrène et pour ne pas arrêter la machine) (l.26-27). Nom du maitre. 2) référence à une réalité du 18ème : le commerce triangulaire.
Le conte philosophique est une arme efficace pour amener le lecteur à réfléchir sur des sujets sérieux : ici c’est le cas pour le commerce triangulaire. L’esclavage est une institution sociale déjà présente depuis l’Antiquité. Discussion sur la présence