Analyse du cardigan de kliniken, pièce de théâtre de lars norén
L’analyse multidimensionnelle du texte
Kliniken est un amoncellement de plusieurs petites histoires qui, grâce à un élément déterminant à la fin de la pièce, pousse tous les personnages dans le même bateau. En effet, c’est l’histoire de 14 personnages, dont 12 atteints de maladies mentales. La scène, comme décrite selon le texte originel, est divisée en 2 parties : la salle fumeur et la salle non-fumeur. Dans le premier acte, l’auteur met en place les maladies de tous, les habitudes de chacun et leur manière d’être en public. Ainsi, on voit rapidement que Sophia parle d’elle à la troisième personne du singulier, que Tomas gère les malades et l’endroit, que Markus est dans son coin et que certains, comme Maud et Martin, ont l’air normaux. Ensuite, on va au fond de l’histoire de certains, comme Anne Marie, Mohammed et Roger. On comprend les sentiments qu’ils ressentent face à leur maladie et face à leurs proches, considérés comme étant normaux. Finalement, Sophia, qui était anorexique, meurt. La porte de sortie de la salle de l’hôpital psychiatrique reste ouverte, permettant aux malades d’en sortir. L’histoire se termine en se demandant s’ils vont se risquer à l’extérieur, comme semble le vouloir Roger, ou s’ils vont résister au choc que cause la mort d’une des leurs, comme l’explosion de Markus nous le fait savoir.
Ainsi, le sujet principal est indéniablement : « les maladies mentales ». Autour de celui-ci, le thème de la compréhension des proches et du public face aux maladies mentales ainsi que la proximité entre la folie et le statut qualifié de «normal» sont extrêmement bien représentés.
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